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Gabon : le gouvernement à l’épreuve de la répression de la cybercriminalité

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Au Gabon, comme dans de nombreux autres pays, la cyberdélinquance est un enjeu croissant qui pose des défis importants pour le gouvernement. Il s’agit d’actes illégaux que certains individus posent par le biais des réseaux sociaux dont les plateformes TikTok et Facebook sont les plus prisées. Une problématique à laquelle, les autorités ont du mal à répondre, alors qu’il est crucial d’adopter une approche structurée et intégrée pour y mettre un terme au regard notamment de la recrudescence d’actes inciviques et de plus en plus graves qui se déroulent dans la ville. 

La cyberdélinquance désigne l’ensemble des comportements illégaux ou criminels qui sont commis en utilisant des technologies numériques, principalement Internet et les réseaux sociaux. Il s’agit d’un phénomène qui embrasse une large gamme d’activités criminelles et qui peut affecter à la fois des individus et des organisations. Encadrer la cyberdélinquance est un défi complexe qui nécessite une approche multiforme qui engendre des efforts de prévention, d’éducation, de législation ainsi que des réponses fortes aux incidents. Seulement au Gabon, les autorités gouvernementales n’ont toujours pas trouvé de solutions afin de protéger la population face à cette problématique. 

Les autorités impuissantes face à la cyberdélinquance ?

C’est le sentiment qui se dégage au regard de l’impuissance des autorités gouvernementales face à ce sujet. Pourtant il suffirait d’adapter les lois existantes pour couvrir les nouvelles formes de cybercriminalité. En incluant la protection des données personnelles, la lutte contre le cyberharcèlement, les fraudes en ligne, et les atteintes à la cybersécurité. Pour développer des lois spécifiques pour les infractions numériques, y compris des sanctions appropriées aux crimes informatiques. Mettre en place et renforcer une unité spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité au sein des forces de l’ordre.

Aussi, former régulièrement les policiers, magistrats, et autres acteurs du système judiciaire aux enjeux et techniques de la cybercriminalité. Tout en soutenant les investissements dans des technologies avancées de sécurité pour protéger les infrastructures critiques et les données sensibles. Il faudrait également s’assurer que les institutions gouvernementales disposent des outils et ressources nécessaires pour détecter et répondre efficacement aux cyberattaques. Non sans manquer de coopérer avec d’autres pays de la région et des organisations internationales pour partager des informations sur les menaces et les meilleures pratiques en matière de cybersécurité. 

Au regard de ce qui précède, il convient de souligner que lancer des campagnes pour sensibiliser le public aux risques liés à la cybercriminalité et promouvoir les bonnes pratiques en matière de cybersécurité sont primordial. D’autant plus qu’intégrer des modules de formation sur la cybersécurité et la cyberdélinquance dans les écoles et les universités sont nécessaires. Travailler avec les entreprises technologiques pour améliorer la sécurité des systèmes et développer des solutions de cybersécurité adaptées aux besoins locaux. Aussi créer des plateformes accessibles pour signaler les incidents de cybercriminalité et obtenir de l’aide. Le tout avec la mise en place de systèmes de surveillance pour détecter les nouvelles tendances et les techniques utilisées par les cybercriminels. Notamment comme ce jeune délinquant de qui proférait des menaces sur Tik Tok avant de passer aux actes. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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