Gabon : le financement climatique au cœur de l’échange entre Mays Mouissi, l’IFDD et L’OCDE

Le mercredi 7 mai 2025, le ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, a reçu en audience le Coordinateur principal de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) Tounao Kiri, accompagné d’une délégation de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), conduite par Eva Beuselinck, Cheffe des politiques et des réseaux à la Direction de la coopération pour le développement. Au menu de cet entretien la question du financement climatique dont la mise en œuvre peine à être effective sur le plan international.
Cette mission, mandatée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), s’inscrit dans une étude menée dans six pays francophones notamment le Gabon, le Sénégal, le Togo, Sainte-Lucie et l’Arménie. Elle vise à analyser les obstacles institutionnels, techniques et administratifs à l’accès aux financements climatiques lors des grandes conférences internationales.
Une mission pour identifier les freins au financement climatique
Au cours de son séjour au Gabon, la délégation de l’IFDD et L’OCDE prévoit de consulter un large éventail d’acteurs publics et privés engagés dans la gestion environnementale et le financement vert, afin d’identifier les freins au financement climatique et de formuler des recommandations adaptées à chaque contexte national.
Profitant de cette occasion, le ministre de l’Environnement Mays Mouissi a exprimé sa profonde gratitude à l’OIF pour cette initiative cruciale. Il a souligné l’importance de reconnaître et récompenser les efforts du Gabon en matière de conservation de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique. À cet égard, il a souhaité que les financements climatiques alloués reflètent véritablement l’ambition et la constance des politiques menées par le Gabon en faveur de l’environnement.
Le Gabon est un pays leader en matière de conservation dans presque tous les domaines : préservation, exploitation, industrie du bois, etc., ce qui lui vaut une reconnaissance internationale. Premier pays africain à s’être impliqué dans le cadre des accords de Paris, en 2015, le Gabon s’est engagé à réduire ses émissions de GES et à placer 30% de ses terres sous protection de l’Etat pour limiter l’extinction des espèces qui les peuplent.
GMT TV