Gabon : le CTRI déterminé à améliorer le réseau routier national
De sa prise de fonction en septembre 2023 à son discours à la nation du mois de décembre, le président de la transition n’a pas cessé de marteler sa volonté « d’améliorer les conditions de vie des populations gabonaises ». De la même manière, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) s’est engagé « dans une phase cruciale de transformation nationale avec la mise en œuvre de missions stratégiques ». Parmi ces missions, le développement d’infrastructures notamment routières, à l’image de l’axe Bambouchine-Débarcadère en pleine construction.
10 384 km (hors voiries urbaines) dont environ 1 800 km de route bitumée et 467 km de route non-classées. Telle est la longueur du réseau routier gabonais et son niveau de bitumage. Peu optimal, celui-ci bénéficie depuis l’avènement du CTRI, d’une attention particulière. Il faut dire que le président de la transition, a pris ce sujet à bras le corps, lui qui entend « améliorer les conditions de vie des populations gabonaises ». Pour matérialiser cette ambition, plusieurs chantiers ont été lancés, que ce soit en termes de réhabilitation et de construction.
L’axe Bambouchine-Débarcadère, premier chantier d’envergure
Parmi eux, celui de l’axe Bambouchine-Débarcadère. Lancés le 1er novembre 2023 par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, les travaux de ce tronçon d’environ 1,5 km érigé en priorité, vont bon train. Idem pour ceux sur la route Nationale 1, qui ont repris de plus belle. Outre ces chantiers de construction déjà débutés, plusieurs autres axes ont été réhabilité par le CTRI depuis son avènement, à l’image de l’axe rond point d’akébé-Petit Paris, l’axe carrefour sni-cité, l’axe Awendjé-Plein ciel-Belle Vue, ou encore les voiries secondaires de Plaine Niger et Batavéa.
S’inscrivant dans le plan de développement des infrastructures routières énoncé dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT), ces travaux, dont certains ont déjà été menés, témoignent de la détermination des nouvelles autorités, à mettre en œuvre leur nouveau programme de modernisation des routes et voiries nationales. Toute chose qui devrait grandement favoriser l’établissement d’un réseau intégré de transport et de communication, qui formera la base de l’intégration physique et économique du pays et facilitera le trafic national et international.
Ndendé-Doussala, Medouneu-Sam-Bibasse, Makokou-Okondja dans le viseur
Avec en ligne de mire, les travaux d’aménagement de la route Ndendé-Doussala, les études détaillées avant travaux de la route Medouneu-Sam-Bibasse longue de 155 km, les études détaillées avant travaux de la route Makokou-Okondja longue de 260 km, les études de la réhabilitation de la section de route Akiéni-Kellé longue de 65 km, mais également les études de la réhabilitation de la section de route Kellé-Franceville longue de 24 km, le CTRI et son président entend changer le visage du pays et notamment de l’hinterland.
Une ambition louable qui tranche profondément avec celle du régime déchu, qui avait mis de côté ces projets pourtant essentielles au développement du pays et qui devrait également favoriser le développement du tissu de PME locales. Avec également la reprise des chantiers lancés en 2013 en perspectives, c’est tout le pays qui devrait faire peau neuve d’ici quelques mois. A noter que ce vaste plan de modernisation des infrastructures routières, devrait coûter pas moins de 1333 milliards de FCFA à l’Etat d’ici à 2026. 1333 milliards dont 215,6 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés.