Gabon : le collectif des parents d’élèves du système éducatif français s’insurge contre la hausse des frais d’examen
Lors d’un point de presse animé ce samedi 08 février 2025, Jacques Tounga, porte-parole du Collectif des parents d’élèves des établissements privés du système éducatif français, a tenu à dénoncer l’augmentation des frais d’inscription aux examens pour les diplômes français. Une décision qui selon ce collectif aurait été prise unilatéralement par l’Association des parents d’élèves (APE) du Lycée Blaise Pascal et qui menace la scolarité de nombreux enfants et crée une forte inquiétude parmi plus de 400 familles gabonaises.
Au cours de ce point de presse, le Collectif a dénoncé en premier lieu le caractère injustifié de cette hausse. Selon Jacques Tounga, les coûts actuels devraient être largement couverts par les aides apportées par l’AEFE. Il estime que l’augmentation des tarifs, pouvant aller jusqu’à 150 % pour certains examens tels que les Baccalauréats anticipés, est inacceptable et n’appelle aucune justification valide dans un cadre éducatif ou économique.
Une hausse des frais d’examen unilatérale
De plus, cette mesure va à l’encontre des engagements pris par les autorités en matière de lutte contre la vie chère. En agissant de la sorte, « l’APE se positionne comme une entité omnipotente, exerçant un contrôle exclusif sur l’organisation des examens sans consulter les autorités compétentes ». Les parents se voient ainsi contraints d’affronter des coûts qu’ils jugent exorbitants et discriminatoires.
Face à cette situation intolérable, le collectif a appelé à la création d’autres centres d’examen à Libreville, afin de garantir un accès équitable et compétitif aux épreuves pour tous les candidats. Il exige également que les montants des frais d’examen restent ceux qui avaient été initialement annoncés à la fin de l’année scolaire précédente, arguant qu’il est inacceptable qu’une seule APE puisse tirer profit d’une situation au détriment d’un millier de familles.
Par ailleurs, le Collectif interpelle le Ministère de l’Éducation Nationale et le Ministère de l’Économie pour qu’ils se penchent sur cette question et mettent fin aux hausses tarifaires injustifiées, rappelant que l’éducation doit rester accessible, notamment pour les générations futures.
GMT TV