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Gabon : Landry Amiang écroué puis libéré sur instruction du Palais présidentiel ?

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Alors que le 14 août dernier lors du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) le président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema avait martelé la nécessité d’ériger un système judiciaire fort et indépendant, l’immixtion de l’exécutif dans ce pouvoir semble persister. C’est du moins le sentiment qui pourrait se dégager au vu des informations faisant état de l’intervention pour le moins curieuse du palais présidentielle dans la libération de l’activiste Landry Amiang Washington après la délivrance d’un mandat de dépôt à son encontre. 

Visé par une plainte de l’ancien député de la commune de Mounana Hervé Patrick Opiangah pour des faits de « diffamation, injures publiques et atteintes à l’honneur » Landry Amiang Washington et son compère Stéphane Nzeng, activistes très présent sur les réseaux sociaux, seraient-ils protégés par une main noire hautement placée au sein de l’exécutif ?  C’est la question qu’on pourrait se poser face aux péripéties qui émaillent depuis lors cette procédure judiciaire intentée contre ces derniers que d’aucuns appellent désormais, les activités du Palais du bord de mer.

Curieuse sortie de prison de Landry Amiang Washington  

Et pour cause, alors que la justice a émis récemment des mandats d’arrêt à l’encontre des deux activistes, cette procédure peinerait à aller jusqu’au bout. Selon une source judiciaire, l’un d’entre eux, en l’occurrence Landry Amiang Washington aurait été « arrêté puis placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville conformément au mandat d’arrêt délivré par le juge d’instruction contre sa personne » mais quelques heure plus tard, il aurait été sortie de la prison sur ordre d’une personnalité hautement placée. 

Selon la même source, la demande émanerait du Palais présidentiel qui aurait fait pression pour obtenir la libération pure et simple de l’activiste. De quoi susciter des questionnements sur les raisons réelles de cette immixtion de l’exécutif dans une procédure judiciaire. Comment une telle demande a-t-elle pu être formulée ? Et de quelle autorité émanerait-elle ? Des faits, s’ils étaient avérés, qui pourraient semer le doute une fois de plus dans les esprits des citoyens sur le maintien des vieilles méthodes du système Bongo-PDG dans les arcanes du pouvoir de la transition et qui contredisent les sorties du président-général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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3 commentaires

  1. Votre article manque de cohérence et d objectivité …il est tout simplement partisan et a charge c est honteux de lire encore ce genre de choses au Gabon venant des journaliste que vous êtes.
    Vous vous posez pas la question une seule seconde si la procédure du mis en cause a été respecté ? A t il seulement été entendu par un juge? Est ce ainsi qu on doit tjr arrêter les gens au Gabon? Ce qui retient votre attention c est le fait qu une personne serait intervenue ..c est bizarre comme réflexion de votre part..soyez objectif et analyse les faits de bour en bout..même dans les pays développés si y a vis de forme dans une procédure tout est annulé et l accusé est remis en liberté ..c est simple ..il n a pas été entendu pour se défendre ..il n’a rencontre aucun juge vous devriez plutôt demander des sanctions contre les magistrats qui agissent encore ainsi au Gabon de de la libération ..suis désolé mais votre article est juste décevant et votre rédacteur en chef doit vous rappeler à vos devoirs d éthiques et de déontologie …le respect des procédures et des normes doit désormais prévaloir dans ce pays et non le fait de pouvoir influencer les magistrats pour parvenir à ses fins…non et non ..tout est encore a refaire au Gabon y compris chez vous les médias. Merci

  2. Quelle Différence y a-t-il entre vos écrits et le kongossa que le gabonais lambda fait au quartier ? A quel moment avez recoupé les faits? Aucune enquête préalable… Rédiger au conditionnel, franchement ce n’est pas du tout sérieux. Même faire l’effort d’aller au tribunal ou à la prison pour avoir la bonne information vous a dépassé. Faites plus d’efforts, votre crédibilité en dépend.

  3. Vous mêmes manquez de consistance. Des écrits du niveau du quartier. Des bêtises ??? Sagit-il finalement d’un Mandat de dépôt ou d’un mandat d’arrêt ? En vous lisant, vous ne savez même pas de quoi il s’agit !

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