Gabon: la société civile prête à se mobiliser pour la transparence électorale en 2023
C’est à la faveur d’une table ronde organisée, le samedi 23 avril dernier, avec le soutien de National democratic institute (NDI) que la plateforme d’organisations de la société civile a fait le point sur les mécanismes à mettre en place en vue de la présidentielle de 2023. À cet, Georges Mpaga, a présenté ledit Projet d’appui à la démocratisation, à la transparence électorale et à la sécurisation des résultats des urnes au Gabon.
Alors que se profile à pas de géant l’élection présidentielle de 2023 avec des enjeux hautement importants pour notre pays, la société civile gabonaise a présenté à la face du monde un outil d’aide à la décision baptisé Projet d’appui à la démocratisation, à la transparence électorale et à la sécurisation des résultats des urnes au Gabon (PADTS). Il s’est agi pour l’expérimenté Georges Mpaga de faire l’économie des objectifs visés en vue d’asseoir définitivement la démocratie au cours des joutes électorales qui aboutissent à des contestations.
« Au Gabon, les processus électoraux sont très souvent caractérisés par des manifestations et actes de violence, enregistrés avant, pendant et après le scrutin », a-t-il déploré. Dans la même veine, le porte-parole du Copil-Citoyen a rappelé l’intérêt d’implémenter le PADTS. « Il est urgent et essentiel d’engager des réformes profondes de tout le système électoral, pour garantir la tenue au Gabon d’élections libres, justes, fiables et transparentes, aboutissant à des résultats incontestables et acceptés par toutes les parties en compétition », a martelé Geoffroy Foumboula Libeka.
Pour information, le Projet d’appui à la démocratisation, à la transparence électorale et à la sécurisation des résultats des urnes au Gabon, s’articule autour de 3 phases. Tout d’abord la phase pré-électorale qui consiste à renforcer les capacités des partis politiques en présence. Ensuite, la phase électorale qui vise à promouvoir les mécanismes de dialogue politiques entre partis attachés à l’éthique et la cohésion. Enfin, la phase post-électorale qui vient clore le processus de démocratisation avec le renforcement des capacités des membres des partis politiques élus au Parlement et la gestion des conflits.