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Gabon : jusqu’à 3 ans d’emprisonnement en cas de vente au noir de médicaments !

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Dans le cadre du nouveau Code de la Santé, dont l’entrée en vigueur est imminente, toute vente de produits pharmaceutiques par des personnes non autorisées sera sévèrement sanctionnée. Désormais, les contrevenants risquent jusqu’à 3 ans d’emprisonnement assortis d’une amende pouvant atteindre 5 millions de FCFA conformément à l’article 353 dudit texte.

Désireux de protéger de manière effective et efficace la santé des populations, le Pr. Adrien Mougougou s’est penché sur la problématique de la vente illégale de médicaments. Ainsi , l’article 353 du projet de Code de la Santé prévoit des sanctions claires. Pour faire clair, quiconque vend des médicaments sans être pharmacien agréé encourt de peines privatives de liberté et pécuniaires de nature à dissuader les adeptes. 

Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement !

Selon ledit texte, une amende de 2 à 5 millions de FCFA ou d’une peine de prison de trois mois à trois ans est infligeable. Cette loi impose également « la confiscation systématique des médicaments et du matériel » utilisé dans ces activités illégales . Cette mesure vise à éradiquer un fléau grandissant, où des individus peu scrupuleux écoulent parfois des produits falsifiés.

D’autres sont périmés voire inadaptés aux pathologies mettant en danger la santé publique. Pour le ministère de la Santé, cette réforme répond à une urgence : encadrer un secteur vulnérable à la fraude. Le phénomène susmentionné est une véritable épine dans les zones reculées où l’accès aux pharmacies officielles est limité. Doit-on rappeler que les médicaments ne sont pas des marchandises ordinaires ?

Une chose est d’ores et déjà sûre c’est que ces sanctions marquent une volonté de restructurer le marché pharmaceutique gabonais. Lequel est très souvent miné par des réseaux parallèles. Seulement, il est indispensable que les autorités fassent des contrôles renforcés, en collaboration avec les ordres professionnels, pour traquer les « pharmaciens de fait ». 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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