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Gabon : Joël Tatou toujours sous protection judiciaire d’André Patrick Roponat ?

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Placé sous protection judiciaire par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, le cas du caméraman camerounais Joël Tatou est au cœur des interrogations. Sera-t-il toujours protégé alors que l’enquête semble désormais appartenir au passé ?

Auteur d’une sortie médiatique fracassante où il avoue être l’auteur des enregistrements sonores entre Alexandre Barro Chambrier et le Pr. Albert Ondo Ossa, le caméraman camerounais Joël Tatou avait été placé sous protection judiciaire. Le but étant de lui fournir une sécurité optimale le temps de l’enquête.

André Patrick Roponat déjà dos au mur ?

C’est la tournure peu évidente prise par cette affaire qui n’a pas manqué de mettre en émoi la toile. Entre diffusion non autorisée de bandes audio et sortie ubuesque pour se prévaloir de la paternité de cet acte illégal, le caméraman d’origine camerounaise Joël Tatou avait cru bon de jouer le jeu politique au mépris de la déontologie journalistique.

Aussi, ses explications prises pour argent comptant par le parquet de Libreville, ont vite fait de jeter le discrédit sur l’authenticité de ces audios. Selon le preneur d’images, en refermant sa caméra, ces vidéos seraient devenues des audio. Sapristi ! De quoi faire réfléchir André Patrick Roponat qui avait annoncé des mesures sur cette base.

Une protection judiciaire désormais caduque ?

Présenté comme un journaliste correspondant pour l’Agence France Presse (AFP), Joël Tatou a été à maintes fois, esseulé après que ces rédactions ont mis les choses au clair. Le « courageux » serait rapidement devenu « l’opportuniste ». En ce sens, qu’il aurait bien pu aider le Chef de l’État sortant déchu à régler des comptes aux opposants ABC et A2O.


Au vu de ce retournement de situation, si tant est que l’ensemble des charges sont échues du fait de l’impossibilité d’authentifier ces audios, il revient d’emblée au procureur de Libreville de lever la protection judiciaire annoncée. Ainsi donc Joël Tatou devrait regagner sa vie normale. Et ce, avec malheureusement le statut de « journaliste » peu ou pas professionnel.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme.Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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