Mairie de Bitam : la recherche de documents administratifs désormais possible à distance
Dans l’optique de rapprocher les services de la municipalité aux populations de Bitam dans la province du Woleu-Ntem, le Délégué spécial en charge de la gestion de la ville des trois frontières a opté pour une solution alternative. Il s’agit notamment de la possibilité pour les Bitamois d’effectuer la recherche de tous les documents administratifs à distance. Une initiative qui n’a pas manqué d’être saluée par ces derniers.
La ville de Bitam, chef-lieu du département du Ntem, est en train de voir son administration se moderniser et ce grâce à l’implication des autorités en place notamment le Délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Bitam, Jean Michel Edou Sima. Soucieux de soulager les populations qui se plaignaient sans cesse d’être dans l’incapacité d’obtenir leur pièces d’État civil pour diverses raisons dont la distance et le coût du transport pour ceux vivant dans les villages reculés, le Délégué spécial a pris à bras le corps cette préoccupation.
Tout se passe désormais à distance à la mairie de Bitam
Plus besoin de se déplacer pour effectuer les fouilles, ou les légalisations à la mairie de Bitam, c’est la nouvelle qui réjouit plus d’un. Désormais et à l’initiative du Délégué spécial en charge de la commune de Bitam, Jean Michel Edou Sima, pour la recherche des documents administratifs à la mairie, deux numéros provisoires sont désormais disponibles en attendant la mise à disposition d’un numéro dédié à la mairie de la ville. Il suffira tout juste d’appeler et chacun obtiendra les informations nécessaires en un lapse de temps. Une solution à encourager qui démontre l’attention que porte le Délégué spécial à l’endroit des plaintes des Bitamois.
Ainsi les deux numéros mis à disposition à cet effet sont « 065 45 05 05 et 077 93 10 03 », et toute la procédure en fonction du besoin sera communiquée. Une nouvelle approche à féliciter qui consiste à rapprocher la mairie des populations et qui assurément permettra de lutter contre le phénomène de l’apatride qui est souvent constaté dans l’hinterland. Gageons toutefois que les populations sauront également s’arrimer à cette nouvelle méthode qui évitera des attentes interminables dans cette administration, mais également que le personnel habilité à répondre aux appels saura être bienveillant et courtois quand on sait que la qualité de l’accueil dans les administrations publiques gabonaises est très souvent dénoncée par les usagers dans notre pays.