Gabon : dissolution du CTRI !

Le Gabon vient de tourner une page importante de son histoire. Ce vendredi 2 mai 2025, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé, à travers son communiqué n°073, la fin officielle de sa mission. Près de deux ans après le « coup de la libération » du 30 août 2023, le comité, dirigé par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a déclaré avoir accompli l’essentiel de sa feuille de route.
En effet, dès sa mise en place, cet organe s’était engagé à ne pas s’installer durablement au pouvoir. Un engagement respecté : en moins de deux ans, le Gabon a non seulement adopté une nouvelle Constitution visant à limiter les prérogatives présidentielles, mais également un Code électoral salué pour sa transparence. Ces textes fondamentaux, fruits d’un dialogue national inclusif et validés par un référendum, ont conduit à l’élection présidentielle réussie du 12 avril 2025. Brice Clotaire Oligui Nguema y a été élu avec un impressionnant 94,35 % des suffrages exprimés, marquant ainsi le retour à l’ordre constitutionnel dans un climat serein.
Des actions concrètes pour le développement du Gabon
Au-delà des réformes législatives, le CTRI a également pris des mesures concrètes sur le terrain. Plusieurs infrastructures, tant urbaines qu’interurbaines, ont été mises à jour ou sont en cours de modernisation à Libreville, Port-Gentil, Franceville et Oyem. La rénovation des établissements scolaires, l’amélioration des centres de santé et les projets d’accès à l’eau potable ont redynamisé des régions longtemps négligées, tout en générant des milliers d’emplois directs et indirects.
L’un des aspects marquants de cette transition a été la volonté claire de lutter contre l’impunité. Des audits ont été effectués, et des contrôles inopinés ont été menés pour garantir l’effectivité des travaux dans les neuf provinces du pays. Le CTRI a également réorganisé les finances publiques, mettant l’accent sur les dépenses sociales, la régularisation des arriérés, et la traçabilité des fonds, une politique qui a suscité des louanges de la part des partenaires techniques et financiers, rassurés par cette nouvelle rigueur.
Réaffirmation des Libertés publiques
Du côté sociopolitique, les signaux envoyés ont été majoritairement positifs. Des prisonniers politiques ont été libérés, des partis politiquement opprimés ont pu retrouver la parole et la presse a joui d’une liberté accrue. La société civile, longtemps mise à l’écart, a regagné une place centrale dans le processus de gouvernance, témoignant d’un climat politique en voie de normalisation.
GMT TV