Gabon: Didier Raoult future recrue du CIRMF?
Fervent défenseur de l’hydroxychloroquine pour guérir du Covid-19, le controversé Pr. Didier Raoult, admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis ce mercredi 1er septembre 2021, pourrait bien rebondir au Gabon. Comme l’expliquent nos confrères de Gabonreview, le microbiologiste français de 69 ans actuellement en séjour au Gabon afin de participer aux travaux sur les possibles interactions en matière de maladies entre l’Homme et les grands singes, se serait vu proposer la direction du Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf).
Officiellement admis à la retraite depuis ce mercredi 1er septembre 2021, le Pr Didier Raoult connu pour être une figure emblématique de la pandémie de Covid-19, pourrait néanmoins continuer d’être actif dans le domaine de la recherche notamment au Gabon. Comme le révèlent nos confrères de Gabonreview, le microbiologiste français de 69 ans qui a plusieurs fois manifesté son intérêt pour les possibles interactions en matière de maladies entre l’Homme et les grands singes, pourrait prochainement être porté à la tête du Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf).
En effet, conscientes de ce que pourrait apporter l’ancien responsable de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) aux recherches menées par les équipes gabonaises en matière de maladies infectieuses, les autorités auraient visiblement décidé d’enrôler celui qui était présenté comme la « rockstar du covid ». Libre comme l’air, le chercheur verrait sans aucun doute d’un bon œil cette collaboration qui lui permettrait d’être au plus près de ses axes de recherche.
Capable aussi bien de réhausser le niveau actuel de ce laboratoire national de référence pour le diagnostic des maladies infectieuses créé en 1974, que d’accompagner le Gabon dans ce noble combat qu’est la recherche scientifique, Didier Raoult pourrait logiquement se laisser tenter par ce challenge. Reste désormais à savoir si les deux parties trouvent un consensus en vue d’une collaboration, pourquoi pas à long terme.
Esther Kengue
Journaliste stagiaire