Gabon : des élèves du primaires en vadrouille aux heures de cours
La démission parentale est très souvent pointée du doigt en cas de dérive des enfants. Pourtant les parents ne sont pas toujours à la base des égarements de ces derniers. Une vidéo parvenue à la rédaction de Gabon Media Time, ce 17 décembre 2024, met en scène des élèves d’un établissement primaire se baignant aux heures de cours au débarcadère d’Okala dans le 1er arrondissement de Libreville.
Comment comprendre qu’aux heures de cours, des élèves de l’école publique d’Okala vadrouillent du côté du débarcadère et ce, sans se soucier des risques encourus ? C’est la grande question que l’opinion se pose après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo les mettant en scène ce 17 décembre 2024. Des agissements qui poussent à se questionner sur les paramètres de sécurité censés être mis en place au sein des établissements publics.
Les élèves insouciants, dangers constants
Alors que les cas de noyades des jeunes font, à nouveau, la une des journaux, l’inconscience pousse tout de même des élèves inscrits en classes primaires à braver le danger. Ces derniers désertent les salles de classes pour aller se baigner loin de l’école. De nature à avilir davantage le positionnement des écoles publiques dans le cœur des parents d’élèves. Lesquels s’indignent face au manque de suivi et de surveillance.
Qui pourrait justifier que ces élèves se retrouvent hors de classe alors qu’ils sont censés y être ? Les enseignants n’ont-ils pas constaté l’absence de ces derniers ? Les entrées et sorties de ces apprenants de cet établissement sont-elles assurées ? Autant de questions qui taraudent les esprits. Avec l’insécurité grandissante dans notre pays, les pouvoirs publics gagneraient à mettre un accent particulier sur ladite question.
Le but étant de renforcer, de manière efficace, la sécurité aux abords desdites écoles. Ces élèves sont confiés à un personnel encadrant, qui a pour rôle de veiller à la sécurité de ces derniers. Si jeunes et déjà adeptes de l’école buissonnière ? La jeunesse gabonaise semble plus orientée vers les loisirs qu’autre chose. Les nouvelles autorités s’attèlent à restaurer les institutions, il est impératif que de véritables dispositifs soient mis en place pour rectifier de tels comportements.