Gabon : ces mesures nécessaires pour attirer davantage d’IDE selon le FMI et la Banque Mondiale
L’attraction des Investissements Directs Étrangers (IDE) demeure une priorité pour le Gabon, qui cherche à diversifier son économie au-delà de son secteur pétrolier. Selon les experts du FMI et de la Banque mondiale, plusieurs mesures clés sont nécessaires pour rendre le Gabon plus attractif aux investisseurs étrangers et stimuler ainsi la croissance économique. Parmi les recommandations figurent l’amélioration du climat des affaires, la réduction de la bureaucratie et la mise en place de politiques fiscales plus transparentes.
Le Gabon possède de nombreux atouts pour attirer les investisseurs, notamment ses ressources naturelles, son emplacement stratégique en Afrique centrale et son potentiel dans des secteurs comme le manganèse, le bois, et l’agriculture. Cependant, malgré ces avantages, le pays peine à attirer des investissements à grande échelle. Le principal frein reste la complexité des procédures administratives, qui décourage de nombreux investisseurs étrangers. Le FMI et la Banque mondiale recommandent donc des réformes pour simplifier ces procédures et réduire les coûts liés à la création d’entreprises.
La question de la transparence toujours au coeur des enjeux
Cependant, une plus grande transparence fiscale est essentielle pour renforcer la confiance des investisseurs. Les exonérations fiscales, bien qu’utiles pour encourager les entreprises, entraînent parfois des pertes fiscales considérables. Le FMI et la Banque mondiale suggèrent une rationalisation de ces exonérations, de manière à maintenir l’attractivité du pays tout en maximisant les recettes fiscales. Cela permettrait de financer les investissements nécessaires pour améliorer les infrastructures et soutenir la croissance des secteurs non pétroliers.
Un autre domaine clé identifié par les deux institutions est la nécessité de renforcer les infrastructures, en particulier dans les secteurs du transport, de l’énergie et des télécommunications. Des investissements dans ces domaines permettront non seulement de réduire les coûts logistiques, mais aussi de favoriser le développement d’autres secteurs comme l’agriculture et le tourisme. Le Gabon pourrait également tirer parti de l’initiative de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), qui offre un accès facilité aux marchés africains pour les entreprises installées dans le pays.
Pour attirer davantage d’IDE, le Gabon devra s’engager dans une série de réformes structurelles, en particulier dans la simplification administrative, la transparence fiscale et le développement des infrastructures. Ces efforts pourraient non seulement dynamiser l’économie mais aussi renforcer la compétitivité du pays à l’échelle régionale et internationale.