Gabon : bientôt des terrains de Badminton, de lutte et de tennis de table à Libreville

La Mairie de Libreville a accueilli, ce lundi à l’Hôtel de Ville, une importante délégation d’experts internationaux dans le cadre d’un programme de coopération visant à implanter et structurer de nouvelles disciplines sportives au Gabon. L’objectif : former, équiper, et bâtir à moyen terme de véritables fédérations nationales pour la lutte, le badminton et le tennis de table.
Une mission stratégique pour diversifier l’offre sportive nationale. Pilotée par Antoine Diandy, chef de mission, la délégation comptait plusieurs spécialistes internationaux : M. Didier Favori (lutte), M. Lawson (tennis de table) et M. Eliason (badminton). Côté gabonais, la rencontre a mobilisé le Délégué spécial adjoint n°4 M. Brice Obame, la Conseillère technique Mme Christelle Limbourg Iwenga, le Directeur adjoint des sports municipaux et la Directrice d’exploitation des structures sportives de la mairie.
Les discussions ont porté sur la structuration d’un partenariat durable, avec comme ambition la formation de formateurs locaux, le développement de pôles de compétences, et l’installation de ligues sportives. À terme, l’initiative vise la reconnaissance institutionnelle de ces disciplines aujourd’hui marginales mais porteuses d’opportunités pour la jeunesse.
Soutien européen et engagement municipal au service du sport pour tous
Ce projet bénéficie du soutien d’un ministère européen et de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), deux partenaires stratégiques de la commune de Libreville. Il prévoit notamment un don initial de matériel sportif, la mise en place de sessions de formation technique, et même la perspective de fabrication locale d’équipements spécifiques.
« L’implication des collectivités est capitale pour démocratiser l’accès au sport. La mairie de Libreville joue ici un rôle moteur », a souligné un membre de la délégation étrangère. Pour les experts, l’engagement municipal est le premier gage de réussite d’une telle initiative, appelée à se diffuser dans d’autres villes du pays.
Vers une jeunesse gabonaise plus active et mieux structurée
Sensible à cette dynamique nouvelle, la municipalité de Libreville a réaffirmé sa volonté d’accompagner pleinement ce projet, considéré comme un levier d’émancipation pour la jeunesse. « Le sport est un outil de cohésion sociale, d’insertion et d’éducation. Cette coopération va dans le sens des priorités du maire délégué », a déclaré l’un des représentants locaux.
La réunion s’est conclue sur une note d’optimisme partagé et d’engagement réciproque. À l’heure où la jeunesse urbaine cherche de nouveaux espaces d’expression, cette ouverture à des disciplines jusque-là peu développées pourrait bien tracer la voie d’un renouvellement profond de la politique sportive de la capitale
GMT TV