Gabon : Ali Bongo et sa famille désormais libres et en exil en Angola !

C’est par le biais d’une publication sur sa page Facebook ce vendredi 16 mai 2025 que la Présidence de la République d’Angola a annoncé l’arrivée à Luanda de la famille Bongo avec à sa tête l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Une annonce qui intervient après plusieurs jours de spéculations autour de la libération de l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddine Bongo Valentin.
Si pour l’heure les autorités gabonaise n’ont pas communiqué sur ce dossier pour le moins sensible, l’annonce de la présidence angolaise vient mettre un terme à plusieurs jours de spéculations. « Suite aux manifestations faites par le président de la République d’Angola et président en exercice de l’Union Africaine, João Lourenço, avec le président Brice Clotaire Oligui Nguema, du Gabon, la famille Bongo a été libérée et vient d’arriver à Luanda », peut-on lire sur la page Facebook de l’institution.
Une libération de la famille Bongo après des jours de spéculations
Cette libération, selon tout vraisemblance, aurait été négociée lors de la visite de travail effectuée par le président angolais João Manuel Gonçalves Lourenço au cours de laquelle il s’était entretenu avec le président gabonais. Selon une source judiciaire contactée par Gabon Media Time, cette visite avait été précédée par la mise en liberté provisoire de l’ancienne première dame et de l’ancien coordonnateur général des affaires présidentielles.
Selon la même source, Sylvia Bongo Ondimba aurait quitté la prison centrale de Libreville mercredi 8 mai en milieu de journée. Son fils Noureddin Bongo Valentin quant à l’aurait suivie deux jours plus tard, le vendredi 10 mai, tous deux auraient été placés en résidence surveillée. Aucun communiqué officiel n’était venu confirmer ou infirmer cette information, pourtant largement relayée sur les réseaux sociaux.
Cette absence de communication officielle avait dès lors alimenté les doutes sur les conditions réelles de cette décision judiciaire. Pire encore, des responsables judiciaires censés être informés de telles évolutions disent ne pas avoir été notifiés. L’annonce de l’Angola vient donc confirmer cette mesure qui ne manquera pas d’être commenté au sein de l’opinion publique.
GMT TV