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Gabon : Ali Bongo entame une grève de la faim en contestation à des «tortures»

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Président déchu après une énième tentative de triche électorale, Ali Bongo Ondimba serait maintenu dans une prison à ciel ouvert. En contestation aux actes présumés barbares dont feraient objet son fils Noureddin Bongo et son épouse Sylvia Bongo, le fils du patriarche Omar Bongo et 2 de ses fils auraient déclenché une grève de la faim à son domicile. Dans le même temps, ses avocats français annoncent avoir déposé une plainte au Tribunal judiciaire de Paris.

Que se passe-t-il à la sablière? Ali Bongo Ondimba annoncé libre de ses mouvements ne le serait-il finalement pas? Des questions qui taraudent l’esprit des observateurs de la vie publique gabonaise. Et pour cause, les avocats français de la famille Bongo dénoncent une séquestration et « d’actes de tortures et de barbarie ». Dans ledit communiqué dont copie est parvenue à Gabon Media Time (GMT), François Zimeray et Catalina de la Sota révèlent que le client a entamé une grève de la faim.

Ali Bongo prêt à tout pour Nono et Sysy

Si le CTRI annonçait des pistes d’évacuation sanitaire vers l’étranger pour Ali Bongo Ondimba, il est que l’intéressé n’entend pas s’en aller loin de sa petite famille comme suggéré dès sa mise en résidence surveillée. D’ailleurs, l’ancien chef de l’Etat du Gabon, de 2009 à 2023, aurait décidé d’entrer en grève de la faim illimitée. Il dénonce les traitements inhumains qui seraient infligés à son fils et à son épouse à la maison d’arrêt de Libreville. Une information surprenante qui va à l’encontre des informations relayées par les autorités pénitentiaires actuelles.

Par ailleurs, le duo d’avocats français ont annoncé le dépôt d’une plainte avec constitution de partie à Paris. Le but étant d’aboutir à la désignation d’un juge d’instruction en France pour enquêter sur ces accusations graves. Selon RFI, il s’agit de la deuxième dénonciation après la plainte simple déposée le 1er septembre 2023. Dans cette nouvelle procédure, les avocats allèguent une « séquestration aggravée par des actes de tortures et les actes de barbarie commis à l’encontre d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo et de leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal ». Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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