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Gabon: 90% des victimes d’AVC condamnées à l’invalidité physique

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Devenu un véritable problème de santé publique au Gabon, l’Accident vasculaire cérébral (AVC) est de plus en plus récurrente dans la vie des Gabonais. En effet, cette pathologie a connu une évolution d’environ 7,8% entre 2009 à 2019, rapporte l’Union. Des données inquiétantes et qui doivent interpeller les autorités en tête desquelles le ministère de la Santé sur la nécessité de fournir davantage d’efforts dans la prise en charge de cette maladie.

Infection neurologique, l’AVC est selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), défini comme un déficit neurologique de survenue brutale d’origine vasculaire présumée. Il s’agit d’une interruption brutale de l’apport sanguin au niveau du cerveau. Au Gabon , l’Avc a une prévalence de 42% et même les jeunes sont également impactés à 21%. Ce tueur silencieux se distingue en deux types à savoir: l’AVC ischémique et hémorragique.

En effet, nombreux sont ceux qui ignorent que trois principales causes sont à l’origine des AVC au Gabon. Ainsi, donc l’une des premières causes des accidents vasculaires cérébraux est la démence où encore appelée trouble mental d’un individu, ensuite nous avons les maladies cardiovasculaires, enfin les personnes atteintes de l’AVC sort souvent avec une déformation morphologique due à la violence du choc causé par la maladie. Pour la dernière cause liée à l’AVC, les victimes en sortent souvent 90 % diminuées physiquement. Lors du dernier colloque organisé en 2019 sur l’AVC, les Dr. Annick Nsounda et Éric Lebanda ont démontré que ‹‹ la tranche d’âge des personnes victimes de l’AVC varie entre 28 et 55 ans au Gabon ›› expliquent-ils à nos confrères de l’Union 
 Au cours de ce séminaire d’échange sur l’AVC, les médecins précisent que  ‹‹ le pourcentage de mortalité après avoir eu un AVC , un mois après est de 20% et de 40% après an, si l’on ne bénéficie pas d’un suivi médical efficace ›› ont-ils conclu.

Pour pallier cette difficulté le Gabon par l’entremise du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) ont depuis 2021 mis en place une unité neuro-vasculaire qui officie. Ce nouveau dispositif technique doit être amélioré afin de casser la courbe d’une prévalence en hausse de plus de 40% à travers les admissions aux urgences, en neurologie et en réanimation. Si un des symptômes apparaît brutalement, il ne faut pas hésiter à appeler le 1488.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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