Franceville: poursuite de l’opération de recensement des enfants apatrides
En application des mesures édictées par le ministère des Affaires sociales, Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué, a ouvert son opération d’enregistrement et d’établissement des actes de naissance pour les enfants inconnus des registres de l’état civil gabonais. Un projet qui vise à établir 1000 actes de naissance dans la province d’ici la fin du mois de mai.
C’est la direction provinciale de l’action sociale dans le Haut-Ogooué qui est chargée de cette mission à Franceville et à Boumango, dans le département de l’Ogooué-Letili pour accueillir les nombreuses familles démunies désireuses de faire établir des actes de naissance à leurs enfants. L’objectif étant d’établir une moyenne de 1000 actes de naissance d’ici la fin du mois de mai aux enfants apatrides de la province.
Selon les premières données recueillies, à ce jour, on compte près de 210 dossiers de demande d’actes de naissance réceptionnés pour le compte de Boumango. A Franceville, l’enregistrement se poursuit afin de recueillir un maximum de dossiers. Il faut dire que l’acte de naissance à de nombreux enjeux dans la vie d’un être humain. C’est un passeport d’accès à la citoyenneté qui permet aux individus de faire valoir différents droits humains, à l’instar du droit à l’éducation, droit à la santé, entre autres.
Ce projet d’accès à la citoyenneté a été lancé le 14 avril dernier par la ministre des Affaires sociales Prisca Koho Nlend avec l’appui financier de l’Unicef dans les provinces du Haut-Ogooué, de la Nyanga et du Woleu-Ntem. Il fait suite à une phase pilote qui avait permis d’identifier environ 676 enfants de moins de 18 ans sans actes de naissance dans la province de l’Ogooué Ivindo en 2020.
GMT TV