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Franceville : des gangs sèment la terreur dans plusieurs quartiers

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Le phénomène de l’insécurité au Gabon n’a pas encore trouvé son épilogue. Si cette problématique ne cesse d’être au cœur des discussions dans le Grand Libreville, il faut dire que l’intérieur du pays n’est pas en reste. En effet, dans la province du Haut-Ogooué précisément à Franceville, les habitants du troisième arrondissement ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause, des gangs sèment la terreur dans plusieurs quartiers au nez et à la barbe des forces de police et de sécurité. C’est en tout cas ce révèle le quotidien l’Union dans sa parution du 9 juillet 2024. 

Les forces de police et de sécurité ainsi que la justice doit faire leur travail. Ce sont assurément les vœux des francevilois à l’heure où nous couchons ces lignes. En effet, plusieurs quartiers situés dans le 3ème arrondissement de Franceville sont à la merci de malfrats. Il s’agit de Menaye-Escaliers, Mangougou, Matebe 1 et 2, la Carrière et Leconi où les populations ont été victimes à maintes reprises de violences en tous genres. Et ce sous le regard silencieux des agents de force de l’ordre

A quand un cessez le feu? 

C’est l’interrogation qui taraude les esprits des francevilois. Récemment encore les chefs de quartiers sont allés signaler des cas d’insécurité auprès des services compétents. Seulement rien n’a toujours été fait. Il faut dire que les habitants de cette partie de la seconde province du Gabon sont victimes de vols à l’arme blanche, braquages, vente et consommation de stupéfiants. Non sans manquer d’intimidations, violence psychologique par des indélicats. Ces malfrats qui opèrent aux environs de 19 heures dans la pénombre affirment ne pas avoir peur de la prison. 

Pour ces derniers, être incarcé ne serait qu’une simple étiquette, un cérémonial et même démarche. Car faut-il dire qu’ils sont sûrs de toujours s’en sortir. C’est ce qu’à révélé certains auxiliaires de l’administration au délégué spécial en charge de la gestion de ladite ville. « Ces délinquants n’ont peur de personne…Et ils ne cessent de nous matraquer  psychologiquement que la prison n’est qu’une simple formalité pour eux, d’autant qu’ils finiront par sortir ». Quelle audace! Comment peut-on mépriser la justice de notre pays à ce point?

Il convient de souligner qu’en dehors des maisons et des individus, on note également plusieurs boutiques appartenant à des expatriés vandalisées. Il serait temps que les autorités de transition démontrent que le pays est gouverné par les militaires. Au risque que les populations pensent que cette problématique d’insécurité soit entretenue par ces derniers. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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