Féminicides au Gabon : Laure Medza et Jennifer De Mayombo appellent à l’action

Face à la recrudescence des féminicides au Gabon, plusieurs acteurs de la vie publique ont décidé de taper du poing sur la table pour mettre un frein à cette spirale infernale. Au nombre de ceux-ci, Raïssa Laure Medza, journaliste sportive à Gabon Télévision et Jennifer Nupsia Mayombo épouse Kangouna ont dénoncé cette violence qui « heurte violemment le genre humain ».

Contactée par Gabon Media Time (GMT), Raïssa Laure Medza a souligné la nécessité de sensibiliser davantage aux violences faites aux femmes et de rééduquer les mentalités. « Les femmes ne doivent plus croire que la bonne femme est celle qui supporte tout. Les familles doivent abandonner ce concept toxique », a-t-elle insisté. Incitant à éduquer les filles à s’aimer, à se protéger et à dire non.

Lutter contre les féminicides, l’affaire de tous !

Pour sa part, Jennifer Nupsia De Mayombo, a quant à elle mis en garde contre les « arrangements familiaux » après des violences conjugales. Selon la directrice de la communication gouvernementale, ces pratiques peuvent normaliser la violence mais encore pire, renforcer le contrôle de l’agresseur et conduire à l’impunité. « Si la violence est minimisée, elle peut escalader vers des actes plus graves, y compris le féminicide », a-t-elle averti.

Cependant, la communicante nuance son propos en évoquant la possibilité de réconciliation réelle. Et ce, à condition que des mesures de protection et un soutien professionnel soient mis en place. Toutes deux mettent l’accent sur l’urgence d’agir pour inverser la courbe des féminicides. En phase avec l’urgence sociétale, Raïssa Laure Medza appelle à « tomber les masques » et à combattre les relations toxiques.

Tandis que Jennifer De Mayombo plaide pour des mécanismes de soutien robustes afin de protéger les victimes. Aussi, conscientes de la gravité de la situation et l’impact sur la société gabonaise, ces deux femmes devenues vitrines de la télévision Gabonaise s’évertuent à appeller les autorités compétentes à prendre le taureau par les cornes. Leur message est clair : il est temps de briser le silence et de garantir la sécurité des femmes au Gabon.