Enseignement supérieur : Geoffroy Foumboula pour une baisse des frais d’inscription
Par le biais d’un courrier adressé le 26 juillet au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Hervé Ndoume Essingone, Geoffroy Foumboula a réaffirmé l’importance de rendre l’enseignement supérieur accessible à tous. Le parlementaire a souligné que pour constituer un capital humain qualifié, capable de répondre aux défis actuels et futurs du Gabon, il est essentiel de revoir à la baisse les frais d’inscription universitaires.
En 2017, Geoffroy Foumboula avait initialement saisi la Cour Constitutionnelle pour l’annulation de l’arrêté N°0020/MESRS n°0020/MESRS du 27 septembre 2017 portant approbation des taux des frais d’inscription et d’écolage pris par l’ex-ministre Guy Bertrand Mapangou. La requête avait été rejetée par l’Etat qui avait maintenu les frais à 35 000 FCFA soit 15 000 FCFA pour les frais d’inscription et 20 000 FCFA pour les frais d’écolage. A défaut d’obtenir la réduction souhaitée, le député veut que l’Etat fasse respecter cette décision par tous.
Pour le respect des frais d’inscription fixés par l’Etat
Dans son courrier, Geoffroy Foumboula plaide non seulement pour une révision de ces frais, mais surtout pour un respect plus strict des droits d’inscription afin de les faire respecter par l’ensemble des établissements présents sur le territoire gabonais. « La Cour Constitutionnelle par décision N°040/CC du 23 novembre 2018 avait acté les Droits Universitaires à 35.000 FCFA sur le territoire national suite à ma requête du 27 septembre 2017 en contestation de l’augmentation des droits universitaires. En ce sens,aucun établissement exerçant sur le territoire gabonais ne saurait pratiquer des droits d’inscription supérieurs à ce montant, encore plus les établissements publics », a-t-il expliqué dans son courrier.
S’agissant de la baisse des frais d’inscription, des récents ajustements apportés par le ministère pour les frais de participation aux concours d’entrée dans les universités et grandes écoles, qui ont été réduits de moitié, sont une mesure positive qui pourrait être étendue aux frais universitaires. Des changements nécessaires pour garantir l’accessibilité et l’équité en matière d’éducation. L’acteur de la société civile a donc lancé un appel aux autorités afin qu’elles prennent des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier des étudiants et de leurs familles. Toute chose qui devrait faciliter la formation d’un capital humain robuste et compétent pour le développement du Gabon.