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ENS : Trois journées « École morte » au terme de l’Assemblée générale du SNEC

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Le bras de fer se durcit entre le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) et le ministère de l’Education nationale. Annoncée pour ce lundi 06 janvier 2025, l’assemblée générale du SNEC-ENS, qui a vu la participation solidaire du SNEC-UOB et d’autres organisations syndicales affiliées, visait à apporter des réponses appropriées à la  décision prise par Camélia Ntoutoume Leclercq de suspendre le directeur général de l’ENS, le Pr. Rufin Didzambou. 

« L’ENS n’est pas et ne sera jamais un grand lycée public. Il est et restera une université ». C’est entre autres le message porté par le SNEC-ENS à l’endroit de la ministre de l’Education nationale. Afin de se faire entendre, les enseignants chercheurs ont au terme de leur assemblée générale adopté trois résolutions, parmi lesquelles, la décision d’observer trois journées « Ecole morte » à compter de ce 6 janvier. 

Trois décisions fortes en guise d’avertissement

L’assemblée générale du SNEC-ENS visait essentiellement à statuer sur la conduite à tenir après la suspension du directeur général de l’ENS par le ministre de l’Education nationale. En effet, après plusieurs heures d’un débat constructif, les syndicalistes ont acté trois décisions fortes. « Au terme de notre assemblée générale, nous avons à l’unanimité voté en faveur du montien du Directeur général de l’ENS à son poste, nous avons demandé la sortie immédiate de l’Ecole normale supérieure de la cotutelle avec l’Education nationale », a indiqué le président du SNEC-ENS, Hilaire Ndzang Nyangone.  

Dans l’optique d’avoir gain de cause sur ces deux points, les syndicalistes ont décidé de passer à la vitesse supérieure. « Pour montrer notre indignation la plus totale face aux agissements de plus en plus intrusifs, invasifs et toxiques de l’Education nationale dans la gestion de l’Ecole normale supérieure, nous avons voté à l’unanimité en faveur de l’adoption de trois journées Ecole morte avec cessation de toute activité pédagogique à compter de ce 6 janvier », a martelé le chef de file du SNEC-ENS. Si les syndicalistes ont qualifié « d’incompréhensible » le silence du ministre de l’Enseignement supérieur sur ce dossier, ils ont indiqué qu’un préavis de grève sera déposé dès ce 6 janvier au cabinet du Pr. Hervé Ndoume Essingone. Ainsi, si au plus tard la semaine prochaine aucune solution n’est trouvée, le SNEC-ENS menace d’entrer en grève illimitée.  

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