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Dialogue national : Ndong Sima en opération d’explication ce 18 juin

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Il s’était très peu mis en avant depuis la phase de démarrage du processus du Dialogue national inclusif, à la mise en place des différents comités en charge du suivi des recommandations. Pourtant, un mois après avoir reçu sa copie du rapport des mains du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, le Premier ministre Transition, Raymond Ndong Sima a donné rendez-vous à la presse ce 18 juin 2024 afin de faire le point sur la mise en œuvre de ces quelque 1 000 recommandations. 

C’est un rendez-vous qui promet d’être particulièrement animé et pour lequel les Gabonais attendent des clarifications, au regard notamment de la polémique suscitée à la lecture de plusieurs recommandations jugées controversées à la fois par la classe politique, mais aussi par une partie de l’opinion publique. Raymond Ndong Sima, dont le gouvernement a reçu pour mission de traduire en textes de lois ces recommandations, devra désormais s’atteler à rassurer les compatriotes, mais aussi à expliquer la démarche des sectoriels dans cette mise en œuvre.  

Un Grand oral décisif pour le gouvernement de Transition 

Quelques jours seulement après avoir reçu le rapport final du Dialogue national inclusif, le général Brcie Clotaire Oligui Nguema a aussitôt confié à des organes techniques la charge de proposer un projet de constitution, de suivre la mise en oeuvre de celui-ci et aux sectoriels celle de traduire en textes ces quelque 1 000 recommandations. Si cette décision n’a pas permis de lever les inquiétudes des uns et des autres, Raymond Ndong Sima entend certainement ce 18 juin calmer un temps soi peu les colères et frustrations des uns et des autres. 


En effet, si l’objet de la Conférence de presse fait état d’un « Point sur l’état de mise en œuvre des recommandations du rapport du Dialogue national inclusif », le chef du gouvernement devrait donc non seulement s’attarder sur le travail actuellement mené par les différents départements ministériels, mais sera bien obligé également de revenir sur plusieurs questions brûlantes en lien avec ces conclusions. Ainsi, de la question de l’inéligibilité de certains compatriotes, à l’exclusion de bi-nationaux de certaines hautes fonctions de l’Etat, en passant par la proposition d’écarter les partis politiques de l’organisation des élections avec un transfert de celle-ci au ministère de l’Intérieur, Raymond Ndong Sima n’a pas droit à l’erreur, à cette phase sensible du processus de Transition, déjà marquée par des tensions entre exécutif et députés de la Transition. 

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