A La UneDerniers articlesSOCIETE

Gabon: des salariés de Pizolub tirent à boulets rouges sur la direction générale

Ecouter l'article

C’est à la faveur d’une déclaration de presse rendue publique ce vendredi 12 mars dernier, que le représentant des employés de la Société Pizo de Formulation de Lubrifiants (PIZOLUB.SA) a tenu à édifier l’opinion sur la situation difficile à laquelle ils sont confrontés. Occasion pour ces derniers de dénoncer les injustices dont ils disent être victimes, notamment la multiplication des licenciements abusifs.

C’est un véritable calvaire que traversent  les employés de PizoLub. En effet, à en croire Obame Assoumou Placide, représentant de ladite entreprise, sa gestion serait désormais   « dépourvue de tout sens logique, de toute cohérence et de tout respect du Code du Travail, de la Convention Collective mais aussi, de tout principe de bonne gouvernance ». 

Des agissements de la direction générale qui contrastent avec la volonté affichée par le gouvernement de redynamiser le secteur de l’emploi. En effet, de nombreux employés se sont vus remplacés ou licenciés sans préavis. « Cas du Directeur Commercial, du Marketing et de la Communication dont le bureau a été débarrassé et vidé en son absence pendant sa convalescence au profit de Michael Robert Aworet Azizet, Directeur Administratif et Financier, alors que son bureau aurait dû être celui de son prédécesseur. » a-t-il révélé.

Profitant de cette occasion, Placide Obame a évoqué son propre cas. Il a révélé que son licenciement aurait été décidé du fait de sa volonté à dénoncer les agissements des dirigeants de PizoLub. «  Je sors d’un entretien dont la conclusion n’est autre que mon licenciement. La faute lourde que je semble avoir commise est celle d’avoir prévu quelques jours plus tôt, de me retrouver devant la presse au nom des employés de PIZOLUB afin de revendiquer le paiement des arriérés de salaires, l’achat des intrants pour la relance des activités et la sauvegarde des emplois. », a-t-il déclaré. 

S’ils ont eu vent du décaissement de près de 2,5 milliards de FCFA destinés au paiement de 11 mois de salaires, des additifs et intrants nécessaires à la relance de la production entre autres, les employés se sont étonnés du non-paiement des salaires. Face à cette situation, ils ont donc appelé le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à jeter « un regard particulier » vers cette entreprise « qui matérialise parfaitement  » sa vision et qui peut non seulement générer de l’emploi, mais aussi être une niche financière pour le Gabon.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page