Dette Publique : le Gabon blacklisté auprès des créanciers officiels ?
En dépit de la nécessité de faire bonne figure auprès des créanciers officiels après avoir été mis sur la touche quelques mois durant, notamment par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, les gouvernants s’enlisent chaque jour un peu plus. En quête de financement, blacklisté par les créanciers officiels auprès desquels il continue d’accumuler des arriérés externes estimés à 165 milliards de FCFA soit 1,2 % du PIB à la fin du mois de mai 2024, ils se tournent désormais vers les Fintech pour financer le développement du pays, ce qui n’est pas sans risque.
La notation CCC+ accordée récemment par l’agence de notation Fitch Ratings, quelques semaines après sa consoeur Moody’s, souligne l’envergure des difficultés des autorités de la transition à œuvrer en faveur d’un assainissement budgétaire. Entre dépenses extrabudgétaires dont le bilan devrait être très lourd, une politique budgétaire expansionniste et l’accumulation d’arriérés externes sur la dette envers les créanciers officiels, estimés à 165 milliards de FCFA (1,2 % du PIB) à la fin du mois de mai 2024, la situation économique semble bien plus délicate qu’il n’y paraît.
Concernant justement les créanciers officiels, le gouvernement n’envisage d’ailleurs aucun soutien budgétaire de la part de ces derniers à moyen terme. Avec des options de financement limitées, des perspectives de refinancement incertaines, le Gabon pourrait ainsi faire face à un déficit de financement en 2025 qui pourrait potentiellement être comblé par un prélèvement des dépôts publics, estimé à 2,8 % du PIB en janvier 2024 selon Fitch Ratings. En clair, blacklisté auprès des créanciers officiels, l’Etat gabonais pourrait puiser dans ses réserves stratégiques, ce qui est loin d’être un bon signal.
Des conséquences significatives sur notre économie et le développement
Pouvant entraîner des difficultés d’accès au crédit à des conditions favorables, ce qui devrait limiter la capacité du pays à financer ses projets de développement. Obligeant le pays à souscrire à des prêts avec des taux d’intérêt plus élevés, aggravant la situation de la dette et dégradant par la même occasion le climat des affaires qui n’est guère reluisant, entraînant au passage une réduction des flux d’investissements directs étrangers et une réduction des dépenses publiques, cette mise sur liste rouge du Gabon par les créanciers officiels pour conduire à une instabilité économique.
Le Gabon pourrait, pour faire face à cette situation, chercher à renégocier les termes de dette avec ses créanciers pour obtenir des conditions plus favorables, encore faudrait-il que le gouvernement revoit sa copie en matière d’assainissement budgétaire et de gouvernance, en réduisant notamment le niveau des dépenses extrabudgétaires. En améliorant la transparence dans la gestion des finances publiques, qui est loin d’être optimale aujourd’hui, l’exécutif pourrait regagner la confiance des créanciers et des investisseurs. Ce qui en réalité, est la seule issue.
Cet article est vide de sens et ressemble à un ramassis de copier coller …le Gabon n est pas blaklister par les bailleurs de fond que vous appelez les financiers internationaux c est pas vrai du tout…le taux d endettement du Gabonais ce jour y compris l année prochaine reste soutenable et a l heure de votre article le Gabon n a pas a d aérées de dettes a régler et n est sanctionné par un organisme je sais de quoi je parle j y travaille moi même a l international dans un de ces organismes…soyez objectif et factuels dans vos articles c est pas toujours le cas .
Merci