Covid-19: Moneygram à l’épreuve du respect des mesures barrières
Depuis le début de la pandémie de Covid-19 en Mars 2020 sur le territoire national, nombreuses ont été les mesures de riposte prises par le gouvernement pour tenter de réduire les risques de contamination. Force est de constater que le respect de ces mesures n’a pas encore été réellement adopté par certaines entreprises à l’instar de MoneyGram qui jusqu’à présent ne met pas en œuvre les mesures barrières édictées par le gouvernement.
En exécution des décisions prises par le Conseil des ministres le 09 avril 2020 dans le cadre de la riposte face à la pandémie de Coronavirus, le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda lors de son allocution le 10 avril 2020 avait clairement énoncé les mesures spécifiques de prévention auxquelles toutes entités soient-elles publiques ou privées devraient se soumettre. Cependant, elles sont nombreuses à ne pas se plier à ces mesures au Gabon.
C’est le cas de la société anonyme MoneyGram, cette entreprise américaine de transfert de fonds ayant des bureaux régionaux partout dans le monde, qui viole allègrement la mesure sur la distanciation physique d’au moins un mètre entre les personnes. En effet, aux alentours de l’agence de Damas dans le 5ème arrondissement de la commune de Libreville, il n’est plus rare de voir des dizaines d’usagers s’agglutiner aux abords de la structure.
Si de nombreux usagers se plaignent du service de la structure, ces derniers sont quasiment obligés de violer les mesures barrières, les structures de transfert d’argent étant rares. « Nous sommes obligés de venir très tôt pour avoir les premières places sinon c’est impossible d’effectuer une transaction. Et vous voyez que nous sommes agglutinés avec les risques de contamination », nous a confié un usager.
Manque d’organisation des responsables de cette structure qui peine à investir dans des locaux plus spacieux ou encore irresponsabilité imputée aux populations qui sont souvent prêtes à tout pour pouvoir effectuer leurs transactions, les torts sont sans aucun doute partagés. Il revient donc aux responsables de cette structure d’y remédier au risque de se voir infliger des sanctions par la brigade mixte du Copil.