Cemac : le Gabon premier en matière de bonne gouvernance selon l’indice Mo Ibrahim 2024
Selon le classement 2024 de la Fondation Mo Ibrahim sur la Bonne gouvernance, le Gabon occupe la première place au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et se positionne 32e au niveau africain. Ce résultat intervient dans un contexte de transition politique et soulève la question de l’impact positif de cette phase sur la gouvernance du pays. Dans une sous-région où la gouvernance reste fragile, le Gabon dépasse les autres pays membres de la Cemac, souvent mal classés dans cet indice : le Cameroun (39e), le Congo (45e), le Tchad (47e), la Centrafrique (49e) et la Guinée équatoriale (50e).
À l’échelle continentale, la gouvernance est dominée par les Seychelles (1ère), l’île Maurice (2e) et le Cap-Vert (3e), qui affichent des modèles de stabilité et de transparence. En bas du classement, l’Érythrée (52e), la Somalie (53e) et le Sud-Soudan (54e) ferment la marche. Le Gabon, bien que loin du sommet continental, tire son épingle du jeu dans une sous-région souvent perçue comme l’un des regroupements communautaires les moins performants en Afrique.
Des critères de l’indice Mo Ibrahim pour évaluer la bonne gouvernance
L’indice Mo Ibrahim évalue la bonne gouvernance selon quatre critères majeurs : la sécurité, l’État de droit, le développement économique durable, et le développement humain. La bonne gouvernance, telle que définie par la fondation, englobe la capacité des gouvernements à gérer efficacement les ressources, à appliquer des politiques pertinentes, à respecter les citoyens, et à maintenir l’État de droit avec un contrôle démocratique exercé sur les autorités.
La position du Gabon en tête de la Cemac pourrait indiquer des progrès dans certains de ces domaines, renforçant ainsi son image de pays à potentiel stable et relativement bien géré dans la sous-région. Reste à voir si cette dynamique sera maintenue et renforcée dans les années à venir, surtout en période de transition, un moment critique pour la consolidation des institutions et de la gouvernance démocratique.
Il faut mettre le lien de l’analyse de la fondation Mo Ibrahim sur votre article parce que je ne le trouve pas…