Gabon : la Contribution foncière unique pour financer les services sociaux de base

Lors de la campagne présidentielle, le président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema l’a réaffirmé, la décentralisation sera une réalité sous son septennat. Toute chose qui passe à la fois par une harmonisation du cadre législatif et réglementaire, mais aussi par une recherche de financements en vue de garantir l’autonomie financière des territoires. Dans cette perspective, la Contribution foncière unique (CFU), qui fait aujourd’hui l’objet d’un procès d’intention, s’illustre pourtant comme une réponse adaptée à cette noble ambition.
Créée par la fusion de la contribution foncière sur les propriétés bâties et de celle sur les propriétés non bâties, la CFU se veut un outil fiscal simplifié et plus efficace. En vigueur depuis 2023, elle a pour objectif de centraliser les recettes issues de la fiscalité foncière afin de mieux les redistribuer. L’État, à travers la Direction générale des impôts (DGI), intensifie désormais ses efforts pour garantir un recouvrement rigoureux de cette taxe, longtemps considérée comme peu contraignante.
Un levier fiscal pour accompagner la décentralisation
Même si la CFU ne représente actuellement qu’une faible part des recettes fiscales du Gabon, soit moins de 1,5 %, elle rapporte tout de même plus de 13 milliards de Fcfa chaque année. Un montant significatif destiné à renforcer les capacités budgétaires des collectivités locales. Ces ressources permettront de financer des services publics essentiels comme l’accès à l’eau potable, l’éducation de base, la santé ou encore la voirie dans les zones les plus reculées.
La Direction générale des impôts (DGI) insiste sur l’importance de cette contribution, affirmant que « payer la CFU, c’est apporter des ressources aux collectivités locales pour financer le développement des services publics de proximité ». Parallèlement à cet impôt, le gouvernement prévoit également de soutenir les territoires par des subventions étatiques, dont les montants restent à définir, ainsi que par les retombées économiques issues de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) implantées dans les localités. Une dynamique qui, à terme, vise à faire de la décentralisation une réalité tangible.
Bjr à tous et à toutes,
Au moment même où l’on parle de la vie chère, vous ajoutez un impôt de plus. Ne voyez vous pas qu’ il y a trop d »impôt ou taxe. Qu’ est ce qu’ on en fait si ce n’est pour augmenter les primes et autres fonds communs pour certains privilégiés ! La TVA par exemple, elle est partout, la taxe sur les carburants, elle est de combien ? La taxe sur l’audiovisuel la RAC, elle a déjà permis quelles réalisations ? Et ceux et celles qui gèrent ces taxes ne sont jamais audités. Dans certains pays, on fait déjà le point sur les fonds Covid…
Le problème de l’impôt ou taxe ( donnez lui le nom qu’ il vous plaît ) dans nos pays africain est qu’ à la différence d’autres pays plus rigoureux, il n’est pas utilisé à bon escient ou pis il est tout simplement détourné de son objet et atterrit dans les comptes privés…