Brésil : 150 étudiants gabonais en détresse, l’ANBG sort du silence !

Depuis 3 mois, près de 150 étudiants gabonais au Brésil traversent une situation critique. Ces jeunes, bénéficiaires du Programme Étudiants-Convention du Premier cycle de l’Enseignement supérieur (PEC-G), dénoncent un retard de paiement de leurs bourses mensuelles, qui dure depuis octobre 2024. De son côté, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), leur garant financier, assume et rassure .

Selon un étudiant contacté par Gabon Media Time (GMT), « nous ne pouvons plus compter sur nos bourses, alors que nos parents n’ont pas les moyens de nous soutenir financièrement. Cette situation affecte nos résultats académiques, car il est impossible de se concentrer dans de telles conditions. ». Difficile de comprendre cette situation quand on sait que ces derniers ont quitté notre territoire sur la base d’un contrat avec l’État qui leur garantit une allocation.

De la nécessité pour l’ANBG de solutionner le problème

Il est à noter que le PEC-G, est un programme de coopération entre le Gabon et le Brésil qui offre des places gratuites dans des universités brésiliennes. Il est alors convenu, par contrat, que les étudiants doivent recevoir une aide financière pour couvrir leurs besoins quotidiens. L’Agence nationale des bourses du Gabon, dans une déclaration de responsabilité, s’était engagée à informer la représentation diplomatique brésilienne en cas d’interruption des versements.

Le but étant que les étudiants puissent trouver de nouveaux garants financiers. Cependant, cette procédure n’a pas été respectée, laissant les étudiants dans une situation précaire. Contacté par GMT, le Directeur général de l’ANBG, le Pr. Ruffin Ndjambou, a expliqué que « les étudiants gabonais ont une bourse de coopération versée par l’État du Brésil et l’autre partie en totalité par le Gabon et qui connaît un retard de 3 mois au lieu de 5 mois ».

Le patron de l’administration en charge du paiement des bourses dans notre pays relève une absence de bonne foi de la part de ces 150 étudiants. « Que font-ils avec la bourse de la partie brésilienne ? Ils ne disent pas tout aux parents et aux Gabonais. Tous les ordres de paiement sont au trésor public et on attends juste la trésorerie pour paiement par le trésor public », a-t-il conclu à ce propos. Malgré ces explications, les étudiants restent inquiets.