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Bitam : deux chasseurs perdent la vie dans le Ntem

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Deux chasseurs, Deboger Eyi Mvé et Michel Angoue Ondzaghe, tous les deux des compatriotes, ont perdu la vie par noyade dans le fleuve Ntem, en fin de semaine dernière dans la province du Woleu-Ntem. Ce serait alors qu’ils voulaient rallier la forêt afin de poursuivre un éléphant qui sèmera la pagaille dans leur champ qu’ils ont trouvé la mort, rapporte L’Union du 17-07-2025. 

C’est une affaire qui remet au goût du jour la question du conflit Homme-Faune dans le pays. Alors que les chasseurs tentaient de protéger leurs plantations d’un animal sans pitié, leur embarcation aurait chaviré dans les eaux du fleuve Ntem. Leur disparition constatée le 8 juillet dernier,laisse les habitants du regroupement de villages de Mbiyop-Doane dans le trouble. 

Un départ vaillant, pour un retour en silence 

Ce serait un éléphant perturbateur qui aurait poussé les populations à la contre attaque. Celles-ci auraient réussi à blesser le pachyderme par un tir d’un des villageois résolu à protéger son champ. Devant cette situation,les agents des Eaux et forêts seraient entrés en scène afin de retrouver l’animal blessé, précise le confrère. C’est alors que Deboger Eyi Mve et Michel Angoue Ondzaghe ont décidé de poursuivre les agents par la voie fluviale. Embarqué, ces derniers ne vont pas arriver à l’autre rive, et vont couler. 

Constaté le 8 juillet en matinée, leur disparition entraîne des recherches qui aboutiront les 10 et 11 juillet dernier à la découverte de leurs corps sans vie. Une intervention facilitée grâce aux agents des Eaux et forêts et de la brigade de gendarmerie d’Eboro. Deboger Eyi Mve aura été inhumé dans son village natal et Michel Angoue Ondzaghe, lui aurait été enterré dans son hameau dans le département de l’Okano. 

Ce sont là deux autres personnes qui sont les victimes des réalités du conflit Homme-faune. Le phénomène tant décrié des populations rurales ne semblent pas trouver d’issues définitives. Mais derrière, ce sont de nombreuses familles qui sont soit affamées, soit endeuillées. Les autorités compétentes devraient apporter une solution définitive à ce problème, surtout lorsque ce sont des vies de plusieurs personnes abandonnées à elles-même qui sont d’une façon ou d’une autre mise en jeu. 

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