Bilie-By-Nze : « le CTRI, c’est le PDG en treillis »

Près d’une semaine après les violences verbales dont il a été victime à Mitzic dans le département de l’Okano, le président de la plate-forme Ensemble pour le Gabon Alain Claude Bilie-By-Nze est revenu, au cours d’un point de presse animé ce lundi 17 février 2025, sur ces agissements anti-démocratiques. Des comportements rétrogrades qui selon l’ancien premier ministre démontre que les pratiques utilisées par le Parti démocratique gabonais (PDG) en son temps pour faire taire les voix discordantes, se perpétue à l’ère du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). 

Au cours de cette rencontre l’ancien chef du gouvernement a exprimé ses inquiétudes pour l’avenir démocratique de son pays. « Si nous ne réagissons pas, nous courons le risque de voir l’histoire se répéter, avec des gouvernants qui se moquent de la voix du peuple », a-t-il déclaré. Pour Ensemble pour le Gabon les événements qui se sont déroulés à Mitzic sont autant de signaux d’alarme sur des pratiques qui devraient relèver d’un passé révolu. 

Haro sur les actes anti-démocratiques

Des pratiques qui selon lui sont la preuve de la perpétuation de l’ancien système que le CTRI assurait avoir chassé lors du Coup d’Etat du 30 août 2023. « Empêcher toute expression libre et démocratique est le signe avant coureur d’une autocratie, d’une dictature. Ceux qui avaient la faiblesse de penser que le Gabon deviendrait une démocratie digne d’envie sous le CTRI se trompent. », a-t-il lancé. 

Alors que l’ élection présidentielle approche, les membres d’Ensemble pour le Gabon se disent déterminés à poursuivre leur combat pour  « un changement véritable ». Alain Claude Bilie-By-Nze a pour ce faire exhorté les autorités à garantir un environnement propice à un véritable processus démocratique sans manquer de affirmé qu’Ensemble pour le Gabon continuera à mobiliser et à sensibiliser la population sur ces questions essentielles. 

Alain-Claude Bilie-By-Nze a fini son discours en appelant à l’unité, à une mobilisation pacifique pour garantir un avenir meilleur au Gabonaise et au Gabonais. « N’attendons plus, agissons ensemble pour un Gabon pour tous, un Gabon libéré de la peur », a-t-il conclu. Ainsi le regard est tourné vers les autorités, qui ont un rôle crucial à jouer dans la préservation de la paix et de la démocratie et dans la garantie des libertés fondamentales pour tous les Gabonais.