Akanda : les travaux de l’axe Pharmacie cœur de Jésus-Stade de l’amitié abandonnés par Sobea
À travers le Grand-Libreville, une même préoccupation est décriée par les populations. C’est le phénomène de l’abandon des chantiers. Après les populations d’Igoumié qui ont récemment lancé un cri de détresse, c’est également le cas dans la commune d’Akanda où les travaux du bitumage de la route Pharmacie cœur de Jésus-Stade de l’amitié ont été complètement abandonnés par l’entreprise adjudicataire. Une entreprise qui n’en est pas à son premier coup en la matière.
Lancés en 2021, par la société chargé des travaux publics Sobea, les travaux de l’axe Pharmacie cœur de Jésus-Stade de l’amitié dans la commune d’Akanda à ce jour n’ont plus jamais connu une évolution. Pourtant lors du démarrage, le rythme d’exécution était bon nous rapportent nos confrères de Focus groupe média, malheureusement les populations ne comprennent toujours pas pourquoi ce tronçon de 5 km restant a été relégué aux calendes grecques par l’entreprise adjudicataire au grand dam des habitants d’Akanda.
Sobea incapable d’achever 5 km de bitumage?
Alors que cette route a pour but de permettre aux habitants d’Amissa d’accéder plus rapidement à l’hôpital militaire et au stade de l’amitié Sino-gabonaise, curieusement les habitants soulignent que sur les lieux, il n’y a plus aucun engins, la base de l’entreprise Sobea Gabon où était stocké le matériel est désormais déserte. « Cela fait plusieurs mois que les travaux ont été arrêtés. Il était question que les travaux se poursuivent jusqu’au Carrefour du stade mais ils se sont soudainement arrêtés. Il faut que le CTRI voit cette situation » s’est indigné une riveraine interrogée par Focus groupe média.
Soulignons qu’en dehors des travaux abandonnés, les populations dénoncent aussi le manque d’éclairage public sur cette voie, une situation qui pourrait favoriser l’insécurité dans les jours à venir. Face à cette situation, il serait vraiment judicieux que les nouvelles autorités se penchent sur cette problématique qui impacte plusieurs quartiers dans le Grand-Libreville, c’est notamment le cas au quartier Nze Berekum, au terminus montalier. Car comment comprendre que des travaux aient été financés mais jamais livrés? Une situation qui témoigne une fois encore des largesses du régime Bongo, qui avait fait du laisser aller son credo.