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Akanda : 218 agents de Gsez privés de leurs parcelles par des occupants illégaux 

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Les 218 agents de GSEZ, GSEZ Airport, NOIP et OMP se retrouvent dans une situation précaire à Akanda, où des occupants illégaux se sont installés sur les parcelles n°115 et n°116 de la section YQ1, acquises en 2019 auprès de la Société nationale immobilière (SNI). Ces terrains, dont les titres fonciers sont respectivement TF n° 23493 et TF n° 23521, étaient destinés à être distribués gratuitement aux employés, mais un groupe d’individus sans titre de propriété a décidé de les occuper et d’y construire des bâtiments.

C’est par le biais d’une correspondance datée du 24 juin 2024 que le collectif des employés des sociétés Gsez, Gsez Airport, NOIP et OMP bénéficiaires des parcelles d’Akanda, a sollicité l’intervention du ministre de l’Habitat de l’urbanisme et du Cadastre, Ludovic Megne Ndong  pour que leur cause soit entendue. Pour ces centaines de compatriotes issues de différentes couches sociales, « 5 ans après, nous n’arrivons toujours pas à entrer en possession de nos parcelles car un groupe d’individus sans titre de e propriété a décidé d’y ériger des bâtisses ».

Des squatteurs tout puissants dans le nouveau Gabon ?

Depuis 2021, les entreprises concernées se battent en justice pour obtenir l’expulsion des squatteurs. À ce qu’il semble, ces « hors-la-loi » seraient téméraires. Puisqu’en dépit du jugement favorable des 218 agents de Gsez rendu par le Tribunal administratif, reconnaissant la légitimité des titres de ces employeurs et déclarant irrecevable la requête des occupants, le dossier est toujours en suspens. Et ce, en raison de lenteurs judiciaires au Tribunal civil.

Des agents ANUTTC actant l’arrêt des travaux aux occupants illégaux © D.R.

Aussi, il est demandé à Ludovic Megne Ndong de se prononcer afin d’aboutir à une cessation de trouble immédiat. Car, il est judicieux de préciser que la Direction générale des Travaux topographiques et du Cadastre « aurait confirmé aux occupants illégaux que leurs constructions se situeraient sur la parcelle YT5 ». De quoi attester du caractère arbitraire et illégal de cette occupation qui ne repose que sur l’usage de la force et des longs bras. Pis, après l’intervention de l’ANUTTC en date des 3 et 4 septembre 2024, la mention « arrêt de travaux » avait été apposée sur les murs.

Seulement, les mêmes occupants dont certains se prévaleraient d’être des « conseillers du patron » ont tout bonnement revêtu de la peinture sur les mentions « Arrêt de travaux ». Preuve du peu d’intérêt accordé à l’autorité administrative dont jouit la Direction générale de l’ANUTTC dans notre pays. Depuis, un point dudit litige foncier relatif aux parcelles n°115 et n°116 de la section YQ1 Arise Akanda a été fait par les plaignants au cabinet du Président de la transition, à la Primature, au ministère de la justice. Pour l’heure, la restauration de la dignité de ces 218 chefs de famille est reléguée aux calendes grecques. Sapristi !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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