Activité portuaire : vers un renforcement des contrôles sur l’activité des jeunes transitaires informels

Face à l’imbroglio autour de l’activité des jeunes transitaires dans les ports d’embarquement et débarquement de passagers à Libreville et Port-Gentil , les autorités portuaires semblent avoir décidé de mettre de l’ordre. C’est dans cette optique que dans les tous prochains jours, elle devrait accentuer le contrôle des passagers par la mise en œuvre d’une fouille plus stricte mais surtout une réglementation plus efficace des transitaires.

Cette volonté affichée par les autorités portuaires en collaboration avec la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) s’inscrit dans l’optique d’encadrer une activité, bien que essentielle, connaît des dysfonctionnements majeurs notamment du fait du caractère informel de ses acteurs. S’ils assurent exercer sous le couvert d’agence d’envoi de colis, plusieurs manquement sont constatés. 

Mieux réglementer l’activité

En effet, outre le caractère informel de la plupart des jeunes transitaires, certains contournent les supposées agences. Une absence de structuration qui favorise de nombreux abus et pratiques douteuses. On peut par exemple évoquer le racolage agressif pratiqué par certains auprès des passagers pour faire passer leur colis, le non paiement des taxes pour l’exercice de métier mais plus encore les cas de trafic de substances illicites qui transiterait par certains d’entre eux. 

Une situation qui posait donc des enjeux de sécurité publique et d’intégrité des opérations portuaires. Toute chose qui a contraint les autorités à envisager un renforcement des opérations de contrôles. Il s’agira donc d’accentuer les contrôles auprès des passagers qui servent souvent d’intermédiaire en pratiquant une fouille plus minutieuse mais aussi en renforçant la présence d’agents de la Direction générale des douanes et droits indirects. 

Des mesures importantes qui devraient non seulement permettre une réglementation efficace de cette activité essentielle mais aussi permettre de mieux structurer ces jeunes qui, indéniablement, souhaitent se sortir du chômage.