Zenaba Gninga Chaning : «Travaillons pour le pays, pas pour des postes»

Fraîchement installée à la tête du ministère de l’Entrepreneuriat, du Commerce et des PME-PMI, Zenaba Gninga Chaning s’est engagée, lors de la cérémonie de passation de charges, à faire de son département un levier de transformation économique. Une déclaration forte, teintée de patriotisme, qui souligne l’exigence de résultats attendus par le président de la République.

« Le Gabonais nous attend. Surtout le chef de l’État ». C’est en ces termes que Zenaba Gninga Chaning a marqué les esprits lors de son discours de prise de fonction, ce jeudi 9 mai 2025. Dans une salle attentive, la nouvelle ministre a pris la mesure de la mission qui lui a été confiée : porter la vision économique de Brice Clotaire Oligui Nguema, en soutenant l’écosystème entrepreneurial local.

Se décrivant comme « la personne choisie à ce moment », la ministre a insisté sur le fait que sa présence n’était pas un hasard, mais le fruit d’un choix stratégique du chef de l’État. « Je me dois d’honorer cette confiance », a-t-elle affirmé, avec une sincérité qui a conquis l’auditoire.

Entre continuité administrative et rupture stratégique

Refusant toute approche clivante ou de rupture brutale, Zenaba Gninga Chaning a tendu la main à l’ensemble des cadres du ministère : « Mon but n’est pas de venir vous enlever, mais de continuer ce qui a été fait ». Mais avec une nuance de taille : il s’agit désormais de servir une vision de transformation assumée. Celle d’un Gabon libéré, tourné vers l’efficacité et l’équité économique.

« Ayons la même vision que le chef de l’État », a-t-elle martelé, appelant à une mobilisation collective autour des priorités présidentielles.

Un secteur crucial pour la relance économique

Dans un contexte de redémarrage économique post-transition, marqué par la précarité de nombreuses PME et un besoin criant de réformes commerciales, le portefeuille confié à Zenaba Gninga Chaning est stratégique. De la facilitation de l’accès au financement à la formalisation du tissu entrepreneurial, en passant par la mise à niveau du cadre légal, les chantiers sont immenses.

La ministre l’a bien compris : « Donnons la vérité aux Gabonais. Aimons ce pays. Il a tant souffert, il est libéré. »