VBG : L’autonomisation une voie de sortie pour les victimes
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Les violences basées sur le genre (VBG) restent un fléau mondial, touchant des millions de femmes chaque année. Si la protection des victimes passe par des lois et des dispositifs de prise en charge, une autre approche s’impose de plus en plus comme une solution durable,l’autonomisation des femmes.
De nombreuses victimes restent piégées dans des situations de violence en raison de leur dépendance économique. Sans ressources financières, sans formation, et parfois sans soutien familial, quitter un foyer violent devient un défi presque insurmontable. C’est dans ce contexte que l’émancipation apparaît comme une véritable voie de sortie.
Le combat pour l’émancipation de la femme
Selon Mme Caléopie Ellare, presidente de l’ONG Cri de femme, « Si la femme est autonome économiquement, c’est un grand pas et ça rend la femme plus indépendante ». Toujours perçue sur l’aspect économique, le processus de guérison s’étale sur plusieurs points. En effet, outre ce point,« il y a le développement humain qui comprend la connaissance et acquisition des lois, formations et l’indépendance sociale. » souligne t-elle.
Les hommes, maillon essentiel de cette lutte L’enjeu majeur reste aujourd’hui d’attirer l’attention de la gente masculine, afin que ces messieurs s’invitent aussi dans cette marche de soutien aux victimes au travers de la masculinité positive. « Lorsque je parle de la masculinité positive, ça veut dire que l’homme accompagne la femme à son épanouissement et c’est ensemble qu’on va le faire » a déclaré Caléopie Ellare.
L’autonomisation est donc bien plus qu’une simple alternative, c’est une nécessité. Mais pour qu’elle soit réellement efficace, elle doit s’accompagner d’un engagement collectif, alliant protection, éducation et changement des mentalités, car une femme autonome est une femme libre.
GMT TV