VBG : CSTG pour un Gabon égalitaire et protecteur
Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), la Confédération Syndicale des Travailleurs du Gabon (CSTG) a appelé le gouvernement à travailler à ce que le Gabon devienne un modèle en matière de droits humains. Pour Aymar Kissengori, Président de ladite plateforme de la société civile, ce plaidoyer vise à étendre les efforts jusqu’aux zones rurales encore confrontées à ce phénomène.
Véritable éclaireur de l’État sur les questions d’ordre social mais également économique qui impactent la vie des citoyens, la la Confédération Syndicale des Travailleurs du Gabon ne manquera pas une occasion d’interpeller les décideurs publics. Dans cette perspective, Aymar Kissengori a profité des commémorations des 25 novembre et 10 décembre relatives à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ainsi qu’à la Journée internationale des droits de l’Homme, pour faire appeler à l’extension d’actions concrètes sur toute l’étendue du territoire.
Le CSTG en première ligne !
Selon Aymar Kissengori, en dépit des avancées notables, les défis pour lutter contre les violences basées sur le genre restent de taille. Notamment dans les zones rurales du Gabon. Là-bas, l’accès à des services d’accompagnement pour les victimes demeure limité, illustrant des inégalités flagrantes. Aussi, mentionne-t-il, les violences sur les lieux de travail, notamment le harcèlement et la discrimination envers les femmes, exacerbent les disparités de genre.
En guise de solutions à cette problématique de l’heure, le président de la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon suggère deux mesures. Primo, la ratification de la Convention n° 190 de l’OIT. Selon Aymar Kissengori, ce texte, adopté en 2019, propose un cadre légal pour adapter pour l’éradication des violences sur les lieux de travail. Ratifier à cette norme garantirait un environnement professionnel sécurisé et égalitaire.
À cela se greffe, le renforcement des services publics dans les zones reculées. Une piste louable pour la CSTG qui plaide pour la création de centres d’accueil dédiés aux victimes dans chaque département. Lesquels devront être dotés de ressources suffisantes et de personnel formé. Des voies à explorer. « Nous devons garantir que chaque femme, où qu’elle se trouve, ait accès à une protection et à la justice », a déclaré Aymar Kissengori. Preuve que la question occupe une place prépondérante dans la société.