UNICEF : les enfants, une couche vulnérable au harcèlement
Le harcèlement est une pratique très courante, pour laquelle beaucoup de personnes semblent ignorer l’impact sur les victimes. Si toutes les couches de la société peuvent à diverses échelles en être victimes, le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) alerte sur la vulnérabilité des plus jeunes et la nécessité d’identifier les signaux.
La convention relative aux droits de l’enfant indique que « Tous les enfants ont droit à une éducation et à une protection contre toute forme de violence, d’abus ou de brutalités physiques ou mentales » . Le harcèlement, qui peut avoir des conséquences psychologiques et physiques dommageables sur les enfants, n’en fait pas exception. C’est pour prévenir ce danger que l’UNICEF s’attèle à sensibiliser les parents, et particulièrement les familles vulnérables.
De la nécessité pour les parents d’agir dès les 1ers signaux
Selon l’UNICEF, le harcèlement peut se définir comme une volonté de blesser soit physiquement, soit par des mots ou par des comportements humiliants, et ce de manière répétée. Si l’organisme onusien indique que les filles sont plus exposées au harcèlement psychologique et les garçons au harcèlement physique, il insiste surtout sur l’urgence pour les parents d’agir immédiatement lorsqu’ils ont connaissance de tels faits.
Des actions qui passent d’abord par une pédagogie auprès de son jeune enfant, sur la question du harcèlement « s’il sait ce qu’est le harcèlement, votre enfant pourra le récupérer plus facilement, qu’il soit victime ou témoin », indique l’organisme sur son site. Par ailleurs l’UNICEF invite les parents à s’intéresser aux activités des enfants sur les différentes plateformes numériques « Apprenez à connaître les plateformes utilisées par votre enfant. Expliquez-lui quels sont les liens entre le monde réel et le monde virtuel, et mettez-le en garde contre les différents risques auxquels il sera confronté en ligne », poursuivent les spécialistes de l’enfance.
Bien que des statistiques en matière de harcèlement soient inexistantes au Gabon, les actes de violence ont pris une ampleur inquiétante ces dernières années au sein de nombreux établissements scolaires. Si la mesure de fermeture des bars se situant aux abords des établissements scolaires aux heures de cours vise à limiter les risques de violence, elle ne peut pas à elle-seule suffir à résoudre le problème dans sa globalité.