Trisomie 21-Autisme: ces handicaps qui font face à la stigmatisation au Gabon

La lutte contre les handicaps est un combat très noble qui nécessite toutefois une grande sensibilisation en raison des obstacles présents. Notamment la stigmatisation à laquelle les personnes vivant avec la trisomie 21 et l’autisme, deux handicaps qui nécessitent des prises en charge pluridisciplinaires mais face aux perceptions erronées sont exclus de la société. Une situation qui nécessite que la sonnette d’alarme soit tirée afin de briser les barrières.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les troubles du spectre autistique regroupent un ensemble d’affections. Ils sont caractérisés par un certain degré d’altération du comportement social et de la communication. La trisomie 21 est une anomalie génétique qui survient lorsqu’une personne possède un chromosome en plus et affecte le développement de l’enfant sur divers plans. Ces deux handicaps touchent de nombreuses familles à travers le monde, y compris au Gabon. Cependant, au-delà des défis médicaux et éducatifs, ces personnes et leurs proches doivent souvent affronter une stigmatisation tenace.
La méconnaissance de ces handicaps un véritable problème
Afin de faciliter leur inclusion dans la société, les enfants atteints d’autisme et de trisomie 21 doivent bénéficier d’une prise en charge éducative et sociale qui nécessite une approche multidisciplinaire et individualisée. Seulement, au Gabon ce n’est pas souvent le cas, puisque beaucoup de personnes pensent à tort que ces troubles sont dus à des facteurs surnaturels ou à un manque d’éducation des parents. Ce qui entraîne des discriminations dans divers domaines.
Les enfants porteurs de trisomie 21 ou d’autisme peinent à être intégrés dans le système éducatif classique, faute d’infrastructures adaptées et de personnel formé. Les familles, quant à elles, se heurtent à l’incompréhension et au rejet social, ce qui les pousse parfois à se replier sur elles-mêmes. En dépit des associations qui œuvrent pour sensibiliser le public, les efforts visant à promouvoir l’inclusion et à changer le regard de la société sur ces handicaps restent souvent limités en raison du manque de soutien financier et institutionnel.
L’urgence pour l’Etat de réagir
Face à cette situation, il est plus qu’urgent pour les autorités en place de mettre tous les moyens possibles tels que des infrastructures éducatives et un accompagnement médical et psychologique accessible à tous. Éduquer la population sur la trisomie 21 et l’autisme, cela passe par des campagnes d’information car la reconnaissance et l’acceptation de ces personnes au sein de la société gabonaise sont des étapes cruciales pour un avenir plus inclusif comme le rappel toujours le Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema qui prône pour une société sans discrimination et stigmatisation.
GMT TV