Transport terrestre : le certificat médical bientôt obligatoire
Soucieux de lutter plus efficacement contre la problématique de l’insécurité sur les routes, le ministère des Transports entreprend depuis peu la mise en place de plusieurs mesures. C’est notamment le cas de celle portant sur la délivrance d’un certificat médical par des médecins agréés par ce département ministériel qui sera désormais obligatoire pour l’ensemble des transporteurs terrestres.
Avec plus de 3 000 accidents recensés en 2020 par la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), il est indéniable que la question de la sécurité sur les routes gabonaises demeure une véritable préoccupation des pouvoirs publics. C’est d’ailleurs dans l’optique de trouver des solutions à cette problématique que s’est déroulé la semaine écoulée un atelier axé sur la sécurité routière et l’élaboration d’une politique nationale.
Cette rencontre qui réunissait plusieurs acteurs du secteur des transports terrestres était l’occasion de réfléchir sur la nécessité de lutter efficacement contre l’insécurité routière, responsable de nombreux accidents de circulation. Ainsi, au nombre des recommandations émises par les experts, il y a celle sur l’exigence pour les transporteurs terrestres de posséder et de présenter un certificat médical.
Un certificat pour s’assurer de l’état de santé des transporteurs
Il faut souligner que ce document qui sera délivré par des médecins agréés par le ministère des Transports devra garantir une santé psychologique et physique adéquate pour la pratique de la profession. Une recommandation qui selon le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg) Jean Robert Menié est conforme à la loi en vigueur. « Les transporteurs terrestres, taximen, routiers et autres, doivent notamment être soumis à un test d’aptitude à la conduite », a-t-il indiqué.
Pour sa part le ministre des Transports le Capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma a souligné qu’il était inconcevable de « délivrer un permis de conduire, surtout dans le métier de transporteur, à quelqu’un dont on ne maîtrise pas l’état psychologique […] parce que le chauffeur de taxi ou de bus à nos vies entre ses mains ».
