Transport : les infrastructures routières de plus en plus engorgées
Afin de résoudre la problématique de la mobilité urbaine, le gouvernement de transition a procédé à la mise en circulation de 417 nouveaux taxi dans le Grand Libreville. Une initiative très bien accueillie par les populations dont le souhait est de voir le secteur du transport urbain et suburbain revenir entre les mains des Gabonais. Cependant au regard de l’insuffisance des routes, et de leur mauvais état, les usagers sont confrontés à un calvaire, notamment les voies routières de plus en plus engorgées, une situation qui devrait interpeller le ministre des Travaux publics Flavien Nziengui Nzoundou et celui des Transports.
Il est connu de tous que la mobilité urbaine à travers le Grand Libreville paralyse les déplacements des compatriotes. Entre les heures de pointe qui favorisent les embouteillages, les voies secondaires qui à ce jour ne sont pas très praticables dans plusieurs quartiers du Grand Libreville. À cela l’augmentation des véhicules de transport urbain et suburbain ( alors que l’état de nos voiries laisse à désirer ), c’est un véritable parcours du combat pour se déplacer dans le Grand Libreville. Un constat qui aurait un impact sur l’humeur des usagers de la route.
Les embouteillages à n’en point finir, un calvaire routier
La croissance exponentielle du parc automobile dans la capitale politique du Gabon est un facteur non négligeable. Entre les voitures à usage personnel et les véhicules des opérateurs exerçant dans le secteur du transport des personnes et des marchandises, les Gabonais ne savent plus à quel saint se vouer. « C’est l’enfer pour se déplacer, il y a plus de voitures que de routes. Nous sommes contraints de marcher si on veut espérer arriver plus vite » a déploré une compatriote. Une situation inconfortable, au regard des conditions météorologiques dans notre pays, quand ce n’est pas la forte pluviométrie, c’est le soleil brûlant qui lave les populations. « Il faut vraiment que les dirigeants arrangent les routes pour plus de fluidité du transport » a confié un piéton.
Quand on sait que le Chef de l’Etat a procédé en décembre dernier au rallongement de l’âge limite d’importation de véhicules d’occasion de 8 à 10 ans sur le territoire national, puis la redynamisation du secteur du transport urbain notamment les 417 nouveaux taxi en circulation dans la capitale. Il serait judicieux que les autorités en place prennent réellement en compte la problématique de la mobilité urbaine car à la lecture des faits il semblerait qu’au final le manque d’infrastructures routières demeure la principale cause à l’origine du calvaire sur nos routes. Gageons que le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou saura prendre en compte cette préoccupation.
Quand on sait que pour cette seule année 2025, plus de 35 milliards de FCFA seront récoltés au titre de la Redevance d’usure de la route (RUR) censé couvrir ce besoin criard en entretien routier, on se demande ce qui cloche concrètement. A charge au gouvernement d’y apporter une réponse concrète et définitive, au risque d’engorger un peu plus chaque jour le quotidien des populations notamment du Grand Libreville.