Transport aérien : lancement de nouvelles lignes, acquisition d’aéronefs, les ambitions d’Afrijet-FlyGabon pour 2025
Malgré un contexte économique particulièrement difficile, la compagnie aérienne Afrijet-FlyGabon entend consolider sa position de leader du secteur aérien dans la sous-région d’Afrique centrale. Dans une interview accordée au magazine Économies Africaines le président du conseil d’administration de cette compagnie Marc Gaffajoli a décliné ses ambitions allant de l’élargissement de sa flotte en passant par l’ouverture de nouvelles lignes.
Dans cet entretien exclusif, le PCA d’Afrijet-FlyGabon revient sur l’évolution qu’aura connu la compagnie après 20 ans de présence dans le ciel gabonais. D’une société d’aviation d’affaires exploitant des Falcons, Afrijet s’est rapidement mué en compagnie aérienne en 2017 et s’est imposé comme un acteur majeur dans le secteur. Avec la création de FlyGabon une nouvelle page s’est ouverte et permettra de donner une nouvelle dimension à l’entreprise.
D’ailleurs, l’année 2024 aura particulièrement été positive selon le Marc Gaffajoli. « En 2024, le trafic va dépasser les 300 000 passagers, soit une hausse de 12% par rapport à une année 2023 qui fut déjà un cru exceptionnel aussi bien en termes de chiffre d’affaires que de rentabilité », a-t-il relevé.
Les ambitions d’Afrijet-FlyGabon en 2025
Tout en se réjouissant de la signature de l’accord avec l’Etat gabonais, qui a abouti à la création de la compagnie nationale FlyGabon, Marc Gaffajoli s’est dit confiant qu’en à la réussite de ce nouveau challenge. D’ailleurs, il a décliné les principaux défis pour 2025 qui passe notamment par l’agrandissement de sa flotte. « Notre compagnie vise une flotte de 12 appareils d’ici à 2031, alors qu’elle en compte 7 actuellement. C’est une marche progressive et mesurée, comme chacun des pas que nous avons faits jusqu’alors », a-t-il confié à Économies Africaines.
Autres objectifs et non des moindres la définition et la montée en puissance de la nouvelle marque et de ses valeurs, « l’élargissement du réseau, qui compte déjà 20 routes et 14 escales et qui va s’enrichir de nouvelles destinations vers l’Afrique du Sud, la Centrafrique et le Nigeria », la mise en œuvre du partenariat avec l’État sur le marché domestique et enfin, la conclusion d’accords et de partenariats stratégiques avec des compagnies aériennes en Afrique et hors d’Afrique pour continuer de croître.