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Taxi Gab : un an après, 19 chauffeurs exclus pour manquements graves

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Un an après son lancement, le programme Taxi Gab affiche un premier bilan contrasté. Si la majorité des bénéficiaires remplissent leurs obligations, une minorité a été exclue pour manquements répétés. Une mesure ferme qui vise à préserver la crédibilité du projet et sa viabilité économique.

Lancé le 9 octobre 2024, le programme Taxi Gab entendait révolutionner le transport urbain à Libreville et dans plusieurs grandes villes du pays. Douze mois plus tard, son directeur général, Curt Fouty Obeye, dresse un bilan « globalement satisfaisant » avec près de 90 % des bénéficiaires à jour de leurs paiements et de leurs engagements contractuels. Mais derrière ce succès, une réalité plus nuancée se dessine.

19 chauffeurs exclus pour manquements contractuels

Lors d’un point de presse tenu le vendredi 11 octobre 2025, le directeur général a confirmé l’exclusion de 19 promoteurs du dispositif. En cause : le non-respect des obligations de paiement et d’entretien, mais aussi des comportements jugés contraires à l’éthique du programme.

« Cette mesure n’est pas une sanction symbolique, elle vise à garantir la pérennité et la crédibilité de Taxi Gab », a insisté Curt Fouty Obeye. Ces exclusions, selon lui, constituent un signal fort envoyé à l’ensemble des chauffeurs affiliés, afin de rappeler que l’appui institutionnel doit s’accompagner de responsabilité et de rigueur.

Un programme prometteur mais exigeant

Malgré ces défaillances isolées, Taxi Gab demeure un projet porteur pour le secteur du transport gabonais. Sur plus de 1 000 bénéficiaires des deux premières phases, la majorité honore ses engagements, confirmant la solidité du modèle.

« Le taux de conformité de 85 à 90 % montre que le programme fonctionne et qu’il apporte une réelle valeur ajoutée à la profession », a souligné le directeur général, qui a par ailleurs annoncé de nouvelles initiatives pour renforcer la formation et la discipline au sein du réseau.

Pour de nombreux observateurs, cette mesure d’exclusion illustre la volonté de professionnaliser durablement le transport urbain tout en protégeant l’image d’un programme public devenu emblématique d’une mobilité plus organisée et plus responsable.

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