Santé : la mauvaise répartition des 1200 postes budgétaires dénoncée par la FETRAG-Santé
En tournée au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) le 31 janvier 2024, le syndicat de la Fédération des travailleurs du Gabon (FETRAG) a dressé la liste de nombreuses injustices dans le secteur de la santé. Le secrétaire général de ladite organisation, Judicaël Mombo Mombo a par ailleurs dénoncé la mauvaise répartition des 1200 postes budgétaires.
Né il y a un peu plus de 3 mois, la FETRAG santé est un syndicat qui défend les intérêts des agents du ministère de la santé. Dans le cadre d’une tournée au sein des structures de santé publiques, une délégation de ce groupe conduite par Judicaël Mombo Mombo s’est rendue au CHU de Libreville pour échanger avec le personnel notamment sur la répartition des 1200 postes budgétaires mis à leur disposition. Des préoccupations pour lesquelles ces compatriotes interpellent le ministre du secteur, Adrien Mougougou.
Un chapelet d’injustices dans le secteur santé
Une des principales préoccupations de la FETRAG santé c’est la répartition des 1200 postes budgétaires octroyés par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema aux agents de la santé. Les membres du syndicat ont du mal à s’expliquer sur les critères pris en compte dans la distribution de ces postes budgétaires à tel point qu’ils dénoncent une mauvaise répartition. « Après vérification, nous pouvons dire que ces postes budgétaires ont été mal distribués. Nous avons encore plusieurs agents en attente de postes budgétaires alors qu’ils travaillent depuis plusieurs années voire des décennies », a indiqué Judicaël Mombo Mombo.
Pourtant, interrogé il y a quelques mois sur la question de la répartition de ces postes budgétaires, le ministre de la santé a assuré que la priorité était donnée aux anciens agents. « Je ne peux pas donner un salaire à quelqu’un qui vient de postuler et laisser sur le carreau quelqu’un qui travaille. Ce sont d’abord ces agents affectés depuis plusieurs années qui seront les premiers bénéficiaires », a-t-il indiqué.
Au nombre des autres dénonciations se trouvent l’attribution de la prime de risque à certains agents et pas à d’autres, la stagnation des catégories professionnelles des infirmiers, l’exploitation des agents de la main d’œuvre non permanente et la gestion des recettes hospitalières.