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Révision de la liste électorale : le PLC perplexe quant à l’anticipation de la date du CTRI

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Le Parti Pour le Changement (PLC) a exprimé, le 28 décembre 2024, sa vive perplexité face à l’annonce de la révision de la liste électorale prévue en janvier 2024. Réuni à Libreville sous la présidence du Secrétaire exécutif, le Bureau Exécutif a débattu de cette décision jugée précipitée, en violation apparente du chronogramme établi par le Conseil de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI).

Si l’arrêté ministériel n°0002392/MIS, signé le 26 décembre 2024, fixe la période de révision pour janvier 2024, d’aucuns se questionnent sur la logique d’une telle décision. Au nombre de ceux-ci, le PLC, qui rappelle que le calendrier officiel du CTRI prévoyait cette opération pour début avril 2024, soit à la période 17, après l’adoption du nouveau code électoral actuellement en cours de rédaction.

Une révision prématurée ?

Deux préoccupations majeures émergent de cette situation selon Me Anges Kevin Nzigou, Secrétaire éxécutif du PLC. D’une part, le caractère prématuré de cette révision alors que le cadre législatif électoral demeure en chantier. D’autre part, la crainte d’une incohérence juridique et politique si cette révision s’effectue sous l’ancienne loi électorale, tandis que d’autres étapes électorales pourraient être régies par le futur code.

Le PLC alerte sur le risque de compromettre la transparence et la crédibilité du processus électoral. « Le Bureau Exécutif invite le gouvernement de transition et le CTRI à clarifier cette démarche auprès du peuple gabonais, afin de garantir une compréhension partagée et une adhésion totale au cadre normatif des élections générales à venir », a indiqué Me Anges Kevin Nzigou. Une invite opportune tant l’année 2025 est cruciale.

En ce sens que les enjeux électoraux demeurent importants. Pas moins de 3 élections pourraient se dérouler. Faut-il rappeler qu’en cette période de transition politique, la nécessité d’un dialogue transparent et inclusif se pose avec acuité au sein de la classe politique. Le but étant d’éviter toute confusion susceptible de miner la confiance des citoyens dans les institutions en cours de refondation.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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