Présidentielle 2025 : Triomphe d’Oligui Nguema, entre euphorie et questionnements

Dans une ambiance effervescente, la victoire de Brice Clotaire Oligui Nguema lors de la présidentielle 2025 est désormais acquise. Marquant ainsi un tournant décisif dans la vie politique gabonaise après 19 mois de régime militaire. Face à des scènes festives dans les rues, des voix critiques s’élèvent pour dénoncer des irrégularités qui auraient entaché ledit scrutin.
Arrivée à terme avec l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle le dimanche 13 avril 2025, la transition gabonaise est désormais un proche passé. Après 19 mois de gestion militaire sous l’effigie du CTRI, Brice Clotaire Oligui Nguema a concentré la majorité des suffrages exprimés face à ses 7 adversaires. Une réussite sans équivoque qui a suscité de nombreuses réactions.
Victoire méritée pour les uns…objection pour d’autres !
Même s’il ne manque que la confirmation de la Cour constitutionnelle, celà n’a pas empêché la population gabonaise de manifester sa ferveur patriotique dimanche 13 avril. Nombreux sont ces partisans du vainqueur qui ont pris d’assaut les ruelles des espaces publics scandant le succès de leur candidat. Une victoire, symbole d’un nouveau départ où les enjeux de justice, de progrès et modernisation deviennent centraux.
Mais derrière cette euphorie, plusieurs opposants du scrutin remettent remettent cause la transparence et l’équité du processus. En effet, ceux qui avaient appelé à la retenue jugent ces résultats de « gonflés» tel que rapporte RFI. D’un autre côté, kls rapportent également que le syndicaliste Jean Rémy Yama estime que le général Oligui Nguema n’avait pas besoin des «pratiques de l’ancien système » pour gagner.
Une situation à laquelle Jean-Rémy Yama a déploré voir la transition entrer par la grande porte, sortir par la fenêtre. En dépit de ces avis, les autorités compétentes ne changent pas leur discours. Plkgui Nguema qui brille d’un succès à plus de 93% dans tous les bureaux de vote du Gabon, en dehors de la diaspora, n’a pas laissé de place à ses adversaires qui n’ont pas atteint la barre de 5% de suffrages.
Dans un contexte où l’espoir d’un changement s’entremêle à la réalité des défis électoraux, le Gabon se trouve à un carrefour décisif. L’heure est désormais aux réformes institutionnelles pour répondre aux attentes d’un électorat avide de transparence et de justice.
GMT TV