Présidentielle 2025 : le tournant libéral promis par Bilie-By-Nze 

Invité du Canapé Rouge de Gabon Media Time le 7 avril, Alain-Claude Bilie-By-Nze, candidat à l’élection présidentielle du 12 avril prochain a décliné son programme économique pour relancer le pays. Il affiche clairement les couleurs en annonçant un tournant libéral, qui devrait doper la croissance et favoriser l’emploi. 

Alain-Claude Bilie-By-Nze s’inscrit en rupture avec la gouvernance sous la transition. En effet, face à la doctrine du rachat tous azimuts d’entreprises par l’Etat, celui qui se dit « candidat de la rupture » propose « un virage libéral », à travers la mise en place d’un pacte de croissance. « Nous prendrons une ordonnance du tout libéral. Il faut libéraliser l’économie », a-t-il indiqué. 

Valoriser les entreprises nationales 

Dans ce tournant libéral, Alain-Claude Bilie-By-Nze entend restreindre le rôle de l’Etat en matière de gestion. « Cette idée que l’Etat rachète des entreprises n’a pas fonctionné. L’Etat ne s’est jamais montré bon gestionnaire. Nous avons essayé avec Agro Gabon cela na pas fonctionné », a-t-il souligné. C’est pourquoi, Alain-Claude Bilie-By-Nze promet de fabriquer des champions nationaux dans le secteur privé qui porteront l’économie et créeront des emplois. 

« L’Etat stratège oriente mais l’entreprise relève du domaine du privé. Nous avons une ambition d’industrialisation du pays mais celle-ci doit se faire par des nationaux, en lien éventuellement avec des partenaires et l’Etat stratège doit veiller à ce que les intérêts du pays soient préservés », a poursuivi le principal adversaire de Brice Clotaire Oligui Nguema.

Soulignons que comme pilier de la création de richesse, le candidat entend sortir d’une économie de rente en accélérant la diversification et en créant de la valeur ajoutée à travers la transformation de nos matières premières. A ce propos, Alain-Claude Bilie-By-Nze propose d’implanter des usines de transformation sur les sites où sont extraites les matières premières, afin là-aussi de favoriser l’emploi local.