Présidentielle 2025 : le septuagénaire Maganga Moussavou déjà candidat déclaré
Le leader du Parti social démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou a bien l’intention de se positionner dans la course à la présidentielle post-transition. Une information qu’il a lui-même donnée à la faveur d’un entretien diffusé ce 26 septembre 2024 par le confrère Panafrik Medias.
C’est suivant sa ferme opposition au projet de nouvelle Constitution que l’ancien Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou entend bien se battre pour que les restrictions apportées au texte rédigé par le Comité constitutionnel national n’aboutissent pas. En effet, s’il a déjà indiqué qu’il mène campagne en faveur du Non au référendum constitutionnel à venir, c’est entre autres dû à cette disposition restrictive qui écarte certains compatriotes de la course à la présidentielle.
Maganga Moussavou Candidat en dépit des restrictions ?
C’est bien contre l’article 53 du projet de Constitution que Pierre-Claver Maganga Moussavou entend se battre. En effet, cette disposition qui fixe les conditions d’éligibilité à la présidence de la République plafonne à 70 ans l’âge auquel un compatriote peut être candidat. Alors qu’il aura 73 ans en 2025, Pierre-Claver Maganga Moussavou a pourtant clairement indiqué qu’il se portera candidat. « Je serai candidat en 2025 », a-t-il déclaré.
Une légitimité à être candidat que le président du Parti social démocrate justifie par la pleine jouissance de ses droits civils et politiques. « Je le serai parce que je suis Gabonais, je bénéficie de mes droits civils », a-t-il poursuivi non sans directement s’attaquer au projet de Constitution. « Ce n’est pas un papier concocté quelque part pour m’exclure qui me préoccupe aujourd’hui », a indiqué Pierre-Claver Maganga Moussavou. Il faut dire que l’ancien Vice-président s’est toujours insurgé contre ce processus notamment lors de la tenue du Dialogue national. En effet, il avait dénoncé la méthode tendant à écarter les formations politiques dans la désignation de leurs représentants au dit dialogue qu’il avait d’ailleurs qualifié « d’exclusif ».