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Présidentielle 2025 : le gouvernement interpellé sur le réaménagement du calendrier scolaire

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À l’approche de la présidentielle du 12 avril 2025, les chefs d’établissements du Gabon s’inquiètent des perturbations que cet événement pourrait engendrer sur le calendrier scolaire 2024-2025. Avec une campagne électorale prévue dès le 31 mars, suivie de l’élection et des délibérations, les responsables académiques redoutent un impact majeur sur l’organisation des cours et des examens. Face à ce flou persistant, ils appellent à une consultation des parties prenantes afin d’ajuster le calendrier en conséquence, rapporte le quotidien L’Union dans sa livraison du 27 janvier 2025. 

Un risque de perturbation du calendrier académique. Selon le calendrier scolaire actuel, la fin de l’année est fixée pour le mois de juin 2025. Or, avec une interruption potentielle des cours en avril en raison du contexte électoral, les enseignants et élèves risquent de perdre plusieurs semaines d’apprentissage.

« Si nous perdons tout le mois d’avril, il faudra impérativement revoir le calendrier. Cela reporterait les examens à fin juin, réduisant ainsi les vacances à un seul mois. », explique un chef d’établissement sous anonymat, rapporte notre confrère. Il souligne également la charge supplémentaire que cela représenterait pour les enseignants et élèves. « Ce serait une contrainte lourde pour le système éducatif », a-t-il poursuivi.

Quelles solutions pour limiter l’impact ?

Les chefs d’établissements estiment qu’une meilleure coordination avec le gouvernement est nécessaire pour éviter un chamboulement du programme scolaire. Parmi les propositions avancées, l’idée d’intégrer la période électorale dans les vacances intermédiaires revient avec insistance. « C’est aberrant de prévoir des vacances, puis de revenir pour une ou deux semaines avant de repartir pour les élections », déplore un responsable scolaire. Une planification plus fluide éviterait ainsi un allongement du calendrier et des perturbations inutiles.

En l’absence de directives claires de la part du ministère de l’Éducation nationale, les spéculations vont bon train. Certains redoutent une validation d’office du troisième trimestre, d’autres craignent des reports des examens. Une situation qui ne fait qu’alimenter l’inquiétude des parents, enseignants et élèves. Dans un souci de stabilité et de transparence, le gouvernement gagnerait à associer rapidement les acteurs du secteur éducatif à la prise de décision. Une concertation en amont permettrait de garantir une transition harmonieuse et d’éviter une crise scolaire inutile.

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