Présidentielle 2025 : la présidence de la République répond aux tentatives de contestation du scrutin
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À quelques semaines de la présidentielle du 12 avril 2025, le climat politique s’échauffe avec des voix discordantes contestant l’organisation du scrutin. Lors de sa conférence de presse, tenue ce jeudi 20 février 2025, Max Olivier Obame Ndong, porte-parole de la Présidence de la République, a tenu à réaffirmer la tenue du vote et la volonté du gouvernement de mener à bien la transition.
Une élection présidentielle sous tension. Depuis l’annonce de la date du premier tour de l’élection présidentielle, des figures politiques, dont le professeur Albert Ondo Ossa, ont ouvertement exprimé leur opposition, allant jusqu’à appeler au blocage du scrutin. Une déclaration jugée inacceptable par le gouvernement. « L’élection présidentielle du 12 avril 2025 se tiendra, que cela plaise ou non ! Le Gabon est prêt et honorera ses engagements de souveraineté », a martelé Max Olivier Obame Ndong.
Pour le porte-parole de la présidence de la République, ces contestations relèvent d’une manipulation politique visant à semer le doute dans l’opinion publique. Il rappelle que le code électoral récemment adopté garantit un cadre plus juste et plus inclusif que celui en vigueur lors de l’élection présidentielle controversée du 26 août 2023.
Le Gabon prêt à respecter son calendrier électoral
Face aux accusations portant sur le financement de l’élection, le gouvernement assure que toutes les dispositions ont été prises. « En fixant la date du scrutin au 12 avril, cela sous-entend que toutes les questions d’intendance, d’achat de matériel électoral, de redéploiement des équipes techniques et de logistique ont déjà été résolues en amont », a-t-il insisté.
L’exécutif par le voix du porte-parole de la présidence de la République se veut donc ferme : il n’y aura aucun report du scrutin. Le processus de transition se poursuit jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel, comme prévu.
GMT TV